Le Paris Saint-Germain affronte mercredi, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, les Anglais de Chelsea. PSG-Chelsea, l'affiche ne vous rappelle rien ? Les deux clubs ont déjà croisé le fer il y a dix ans, en phase de poules de cette même C1. Si Mourinho, Terry, Lampard ou encore Cech étaient déjà présents chez les Blues, la composition du Paris Saint-Germain était à mille lieues de celle qui se présentera mercredi soir au Parc des Princes (voir tweet ci-dessous).
Un PSG "normal". Le Qatar n’avait en effet pas encore racheté le club et investi des centaines de millions d’euros dans le recrutement de stars comme Zlatan Ibrahimovic ou Edinson Cavani. "On n’avait pas les mêmes arguments à l’époque", se remémore le capitaine parisien de l’époque José Pierre-Fanfan, au micro Europe 1. "Et Chelsea de son côté, c’était déjà du solide, avec Drogba, Makélélé (entraîneur adjoint du PSG, ndlr), et Terry et Lampard qui étaient déjà là. " Et, forcément, Paris n’avait pas pu lutter à armes égales face à une équipe de Chelsea qui bénéficiait alors des premiers gros investissements du Russe Roman Abramovich.
Composition PSG-Chelsea 2004 les temps changent pic.twitter.com/DiR6sQVfwn— RIP le Parc... (@ParisSG_1970) 21 Mars 2014
"On avait bien abordé cette rencontre, le score de 2-0 à la mi-temps était assez sévère, mais Chelsea avait été très réaliste. On n’avait pas su concrétiser nos occasions", résume Pierre-Fanfan. Et de confier : à l'époque, "ils étaient capables de faire le dos ronds, de s’amuser avec nous, et sur un coup, de faire la différence. Et quand nous avons eu un genou à terre, ils ont été sans pitié." Score final 3-0 avec un Didier Drogba - fraîchement arrivé chez les Blues en provenance de l’OM - buteur et qui n’avait pas hésité à chambrer les supporters parisiens…
Pour Pierre-Fanfan, Paris peut aujourd'hui y croire. Mais cette saison, les équipes sont différentes. Et les enjeux aussi. Paris a changé de dimension et Chelsea, malgré deux ou trois anciens encore présents, affiche également un tout autre visage. De son côté, José Pierre-Fanfan se veut extrêmement confiant : "Paris peut l’emporter face à Chelsea, et même gagner la Ligue des champions, c’est la grande différence avec nous. Ils ont beaucoup plus d’arguments. Et s’ils éliminent Chelsea, ce ne sera pas un exploit."
Mais avant de penser à une hypothétique demi-finale, Paris devra d’abord faire le boulot mercredi dans un Parc des Princes qui sonne creux par rapport à la période 2004-2005, déplore José Pierre-Fanfan. "L’ambiance a changé. Il y avait des choses à modifier au Parc, il y avait des dérives avec beaucoup de violence", concède Pierre-Fanfan, qui regrette toute fois l’atmosphère de "l’ancien Parc". "On sentait un stade électrique et les joueurs aimaient ça. Maintenant, ça ressemble plus à une pièce de théâtre. C’est le souhait des actionnaires."
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