EQUIPE DE FRANCE - Le président de l'UEFA a avoué sa préférence pour le technicien girondin.Alors que Jean-Pierre Escalettes devrait annoncer son choix au poste de sélectionneur de l'équipe de France avant le début de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, début juin, Laurent Blanc s'est offert un soutien de poids. L'entraîneur de Bordeaux s'est en effet vu citer par Michel Platini, le président de l'UEFA, et lui-même ancien sélectionneur des Bleus de 1988 à 1992. "Laurent Blanc, ce serait un très bon choix", a ainsi déclaré "Platoche" dans une interview accordé au Monde, tout en ajoutant que le désigner avant la Coupe du monde ne serait pas un problème, "C'est bien que la transition se passe en douceur. Ça ne perturbera ni les joueurs ni Raymond"."Mais c'est le conseil fédéral qui choisira, pas moi. Celui qui aura de très bons joueurs sera un très bon sélectionneur", a toutefois tempéré l'ancien joueur de la Juve, avant de conclure sur un poste qu'il connaît bien: "Le métier de sélectionneur n'est pas facile. Il appartient à toute la France, il doit gagner les matches et il ne peut pas travailler avec les joueurs sauf en Coupe du monde". Le "Roi Michel" en profite d'ailleurs pour évoquer celle qui arrive, et les chances des Bleus : "Vu le nombre de joueurs qui se sont reposés durant l'année, l'équipe de France va être très forte au Mondial ! L'équipe de France est une bonne équipe mais ce n'est pas la meilleure du monde"."Aulas, on le connaît"Platini est également revenu sur l'affaire de moeurs qui secoue actuellement la France du football et notamment sur la valeur d'exemple des footballeurs professionnels. "Ils devraient l'être (exemplaire, ndlr). On ne juge pas les footballeurs sur la façon dont ils se tiennent à table, mais sur la façon dont ils jouent au football ; même si on aimerait qu'ils se tiennent bien à table aussi", note l'ancien meneur de jeu, avant de continuer : "Quand on est gamin, on rêve d'être footballeur. C'est pourquoi les joueurs devraient avoir un comportement exemplaire, et les clubs les y aider".Enfin, Michel Platini, mis en cause par Jean-Michel Aulas après que Lyon ait dû faire le voyage en bus pour la demi-finale aller de Ligue des champions, a souhaité répondre, non sans ironie, au président de l'OL. "Si je ne fais que des grosses erreurs comme ça dans ma vie, je serai très heureux [...] Si les Lyonnais ont perdu à Gerland, ça veut dire qu'ils ont fait un long voyage entre l'hôtel et le stade ?", souligne-t-il, avant de conclure : "Ce n'est tout de même pas de ma faute s'il y a eu une éruption [...] Les handballeurs français étaient en Islande. Ils ont fait 35 heures de bus (après avoir rejoint la Norvège en avion, ndlr). Je ne les ai pas entendus pleurer. Vous me direz que ce sont des handballeurs, pas des présidents de club. Mais les joueurs, on ne les a pas entendus se plaindre. Aulas, on le connaît".