Une défaite qui donne le sourire, c’est rare. C’est pourtant ce qu’ont vécu les Nigérians, mercredi à Porto Alegre. Bien que battus par l’Argentine (2-3), les Super Eagles, grâce à la défaite de l’Iran contre la Bosnie (0-2), terminent en effet à la seconde place et se qualifient donc pour les 8e de finale, où ils vont affronter l’équipe de France. Du côté de l’Albiceleste, il y a du mieux offensivement, grâce notamment à un Messi auteur de ses troisièmes et quatrièmes buts. Mais la défense ne rassure toujours pas pleinement…
Le "big duel". Il ne fallait pas arriver en retard au stade. Invincible depuis le début de la compétition, le Lillois Vincent Enyema a cette fois plié face à Lionel Messi. Dès la 3e minute de jeu, suite à une claquette du gardien nigérian devant Di Maria, le ballon, après avoir frappé le poteau, est revenu en jeu, plein axe. Lancé, Leo Messi a alors fusillé Enyama (1-0). Le troisième but du Barcelonais en trois matchs :
Sonné les Nigérians ? Réveillés plutôt ! Dans la minute qui a suivi cette ouverture du score, Musa, lancé sur le côté gauche, a fixé Mascherano avant d’enrouler sa frappe du pied droit. Romero n’a rien pu faire (1-1, 4e).
Un début de match en fanfare. Et la suite de la musique a également sonné agréablement aux oreilles des supporters et téléspectateurs. Dominatrice, l’Argentine a multiplié les incursions et les frappes, notamment d’un Angel Di Maria chaud bouillant. De leur côté, les Super Eagles, qui avaient choisi de laisser le ballon à leurs adversaires, ont opéré en contre, faisant planer une menace constante sur l’arrière-garde argentine. Mais quand on ne marque pas, on court le risque de se faire punir. C'est ce qui est arrivé au Nigéria dans les dernières secondes de la première période. Et, comme souvent (toujours ?), c'est Leo Messi qui a infligé la sanction : un amour de coup franc dans la lucarne (2-1, 45e). Son quatrième but en trois matchs, déjà :
Mais ce soir, Leo avait un adversaire (presque) à sa taille. Au retour des vestiaires, Musa, encore lui, a en effet profité des largesses de la défense de l’Albiceleste pour égaliser (2-2, 47e) :
Le geste technique. Déjà complètement fou, le match s’est alors encore un peu plus emballé. Encore sous l’euphorie de l’égalisation, la défense des Super Eagles a perdu sa concentration, et c’est Rojo qui en a profité pour inscrire le troisième but argentin… du genou (3-2, 50e) :
But de Rojo pour l'Argentine ! (2-3) #NIGARG#CDM2014https://t.co/stFk5MjuV7— 6 secondes de Foot (@vinesfoot) 25 Juin 2014
Celui qui aurait dû rester chez lui : Sergio Agüero, une nouvelle fois fantomatique, a dû céder sa place dès la 36e à une connaissance de la Ligue 1, le Parisien Ezequiel Lavezzi. Et le très remuant Pocho a rappelé que cela pourrait aider Messi d’avoir un partenaire en jambes à ses côtés…
La cacahuète : C’est ce qu’on appelle une blessure bête. Le Nigérian Babatunde a été touché au bras par… la lourde frappe de son coéquipier Onazi. Les médecins ont été contraints de lui poser une attelle, puis de l’évacuer sur une civière.
https://t.co/azRWYikOZ0 Babatunde broke his arm! #NIGARG— Cedric (@1997cedric) 25 Juin 2014
Le Ribéry de la pampa. Ezequiel Lavezzi nous a habitués à tout. Au PSG comme en Argentine, El Pocho a prouvé à de nombreuses reprises qu’il était un joueur taquin, jamais en retard d’une blaguounette pour faire marrer les copains. Mercredi, l’attaquant parisien, excellent après son entrée en jeu, nous en a encore apporté la preuve, en arrosant… son sélectionneur :
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