Le FC Barcelone a l’occasion samedi soir de remporter un 23e titre de champion d’Espagne, s’il bat au Camp Nou, l’Atlético de Madrid. Les Catalans comptent trois points de retard sur les Madrilènes mais en cas de victoire, ils seraient titrés à la différence de buts particulière (match nul à l’aller, 0-0). Un match important qui sonnera aussi le chant du cygne pour son mythique défenseur Carles Puyol. Le club a d'ailleurs rendu un hommage particulier à son joueur.
Le FC Barcelone rend hommage à Carles Puyol. La légende catalane quittera le club à la fin de la saison. pic.twitter.com/y0LpTZtoIh— Nicolas Hortus (@NicolasHortusCS) 15 Mai 2014
© Reuters
21 titres en 19 ans au Barça. Formé au club et lancé en 1999 par un certain Louis van Gaal, celui-là même qui avait propulsé en équipe première Xavi et Iniesta, Carles Puyol est devenu en une décennie l’un des défenseurs les plus respectés et respectables au monde. Du défenseur latéral pataud à ses débuts, il devenu indéboulonnable en charnière centrale. Associé à Gerard Pique ou Javier Mascherano, l'homme de confiance du club culé a rarement failli.
Résultat, Puyol a été l'un des grands artisans de l'épopée Barça, au même titre que les Messi, Iniesta, Xavi et autres Busquets. Il tout raflé avec son club de coeur en 19 ans : 3 Ligues des champions (2006, 2009, 2011), six Liga, 2 Mondiaux des clubs, 2 Supercoupes d’Europe, pour un total de 21 titres. Sans compter l’Euro 2008 et la Coupe du monde 2010 glanés avec l’Espagne.
Un rêve de gosse. Contraint d’arrêter à la fin de la saison, la faute à des blessures persistantes au genou, Puyol n'en revient toujours pas de la carrière qu’il a eu. "Si, quand j'étais en train de jouer à La Pobla (son village natal, ndlr) avec mon frère ou un ami on m'avait dit que j'aurais cette carrière, je ne l'aurais pas cru", a-t-il confessé en conférence de presse. Un "rêve de gosse" pour "Tarzan" - le surnom de Puyol - qui devrait se prolonger au Barça, dans un rôle de formateur dans les catégories inférieures.
ESPAGNE - Le dernier hommage du Barça à Tito Vilanova
PROLONGATION - Messi, bientôt 20 millions par an ?