Le geste d'Eden Hazard, mercredi soir, en demi-finales de la League Cup, ne pouvait évidemment pas laisser insensible le milieu de terrain anglais de l'Olympique de Marseille, Joey Barton. Football, Angleterre, échauffourées, tout est réuni dans cette affaire pour intéresser @Joey7Barton. Dès qu'il l'a appris, l'international anglais (1 sélection) a écrit sur son compte : "qu'est-ce que je lis sur Hazard ? Il a frappé un ramasseur de balles ! Quoi ?" Onze heures plus tard, après une bonne nuit de sommeil, et après avoir visiblement revu les images, Barton a commenté plus en détails cet incident. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que son avis est très tranché, mais aussi argumenté.
"Des ramasseurs employés pour gagner du temps"
"Après avoir revu les images de la nuit dernière, j'en suis venu à la conclusion que c'est fini. Les ramasseurs de balles de 17 ans, qui gagnent du temps et qui roulent, comme si on leur avait tiré dessus. C'est fini tout ça", s'énerve Barton. "La chose à retenir selon moi, c'est que des ramasseurs de balles de 17 ans sont employés par des clubs pour gagner du temps. Swansea devrait être puni aussi à mes yeux. Hazard va être vilipendé pour sa réaction exagéré. Mais, comme d'habitude, l'hystérie médiatique ne va pas permettre aux gens de se rendre compte du réel crime ici. Le seul d'Hazard est de ne pas l'avoir frappé assez fort"...
Hazard only crime is he hasn't kicked him hard enough...— Joseph Barton (@Joey7Barton) January 24, 2013
Un peu plus tard, Barton a précisé sa pensée : "je viens de relire le dernier tweet et on dirait que je plaide pour frapper les ramasseurs de balles. (...) La percpetion que l'on en a, c'est qu'il le reprend de volée. En réalité, il essaie de déloger la balle de sous son corps. Je suis contre le fait de frapper des ramasseurs." Reste que Barton, qui manie presque aussi bien les mots que le ballon, devait être conscient d'avoir sorti une phrase forte, qui a déjà été retweetée plus de 15.000 fois à date et mise en favorite près de 3.000 fois. Quant à la gravité du geste d'Hazard, on vous laisse juge après avoir (re)visionné ces images :