Le bulletin de santé. Quatre jours après sa grave chute à skis dans la station de Méribel, Michael Schumacher est toujours dans le coma au CHU de Grenoble. Si de légères améliorations ont été annoncées mardi par les médecins, aucune information sur l’évolution de son état de santé ne filtre depuis.
L’enquête progresse peu... Une enquête a été ouverte après l’accident de "Schumi" pour déterminer les causes exactes du drame. Depuis le début, on sait que l’ancien pilote allemand est tombé "en zone hors-piste sur laquelle des rochers étaient enfouis en partie, ou en totalité, sous la neige". En heurtant la pierre, son casque s’est brisé en deux morceaux. Le Procureur de la République d’Albertville a apporté une seule petite nouveauté mercredi soir. "Michael Schumacher a été déséquilibré par un autre caillou en sous-couche avant sa chute", a-t-il précisé. Mais il reste toutefois quelques zones d’ombre. Est-ce qu’il y avait une autre personne qui accompagnait Michael Schumacher et son fils ? Est-ce qu’il allait vite au moment des faits ?
… et les thèses se multiplient. D'après Sabine Kehm, la porte-parole du septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher "n'allait pas vite" au moment de l'accident. "Apparemment, son casque s'est cassé. Mais cela ne signifie pas que Michael skiait à grande vitesse", a-t-elle avancé. Cette thèse n’a pas encore été prouvée pour le moment. Autre thèse, celle avancée par le journal allemand Bild. Juste avant l’accident, "Schumi" n’était pas qu’avec son fils. Il était également avec un groupe d’amis. Et quelques minutes avant son accident, il aurait aidé la jeune fille d’un ami tombée entre les deux pistes (Mauduit et Biche) de Méribel.
Le CHU de Grenoble, véritable forteresse. Les médecins et la direction du CHU sont confrontés à une pression très forte des médias du monde entier, qui campent depuis dimanche devant l'hôpital. Un terrain vague a été transformé en parking dédié à la presse afin d'accueillir la dizaine de camions satellitaires des chaînes de télévision. La sécurité a été également renforcée tout autour de l’hôpital. Pour éviter de laisser passer les curieux qui se pressent devant le CHU de Grenoble. Mardi, un journaliste s’est ainsi déguisé en prêtre pour tenter d’approcher Shcumacher.