Les joueurs de l'équipe de France ne toucheront pas de primes en cas d'élimination au premier tour de l'Euro 2012 mais ils bénéficieront chacun de 320.000 euros en cas de victoire finale dans le tournoi. Cette annonce du président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, devrait apaiser les esprits après l'épisode des primes lors de la dernière Coupe du monde de foot. Une affaire très mal perçue par l'opinion publique à l'époque.
"La négociation s'est passée dans un bon climat", a déclaré jeudi le "boss" de la FFF. "On a convenu que s'il n'y avait pas de qualification pour les quarts de finale, il n'y aurait pas de primes. L'objectif technique et fédéral étant la qualification pour les quarts de finale, on a été plus généreux que par le passé".
100.000 euros pour les quarts
"Les joueurs toucheront donc 100.000 euros s'ils se qualifient pour les quarts de finale, on y ajoutera 50.000 euros s'ils atteignent les demi-finales, 70.000 euros s'ils gagnent les demies et 100.000 euros s'ils gagnent la finale, ce qui fait une enveloppe globale de 320.000 euros", a ajouté M. Le Graët.
Le dirigeant fédéral a précisé que six joueurs avaient pris part à la négociation au nom des Bleus : le capitaine Hugo Lloris, Samir Nasri, Cédric Carrasso, Alou Diarra, Florent Malouda et Philippe Mexès.
Au même niveau que l'Allemagne
Même si les primes, en cas de succès, sont revues à la baisse par rapport à l'Euro 2008 (375.000 euros par joueur), Le Graët a insisté sur le fait qu'elles représentaient des sommes "considérables" pour le grand public. "C'est beaucoup, beaucoup d'argent et on est comme les autres pays. On fait comme l'Allemagne à peu de choses près".
Par ailleurs, les Bleus avaient déjà perçu 240.000 euros après la qualification pour l'Euro.