Acte I. Après l'humiliation du match aller, les Madrilènes devaient absolument réagir. Après l'ouverture du score de Messi et le carton rouge de Raul Albiol, les fans des Merengue craignaient le pire. Heureusement pour eux, les joueurs de José Mourinho ont réussi une très bonne fin de match. Pour le spectacle, il faudra certainement attendre le deuxième acte. A lire : Deux stars, un point
Le Barça champion.Comme l'avait annoncé à sa Une le journal espagnol As, c'était "tout ou rien". Une victoire sinon rien pour le Real. Avec ce match nul (1-1), les Madrilènes restent à huit points de leur adversaire du soir. Sauf catastrophe, les Blaugrana seront champions à la fin de la saison. Madrid devra se consoler autrement. Il reste encore la Coupe du Roi et la Ligue des champions...
Ronaldo répond à Messi. Dans un match beaucoup plus équilibré qu'à l'aller, les Catalans ont, comme d'habitude, monopolisé le ballon. Les deux équipes étaient bien repliées. Il aura donc fallu un grand Messi et un grand Cristiano Ronaldo pour dérider la partie. A plusieurs reprises, l'Argentin s'est faufilé dans la défense madrilène. Le Portugais lui a répondu par un magnifique coup franc sur le poteau. Les deux acteurs du match n'ont ensuite pas tremblé au moment de transformer leur pénalty.
Une première pour Messi. Lionel Messi n'a peut-être pas réalisé son plus grand match samedi soir contre le Real mais il a réussi une petite perf'. L'attaquant du Barça n'avait jamais marqué contre une équipe entraînée par José Mourinho. Ca, c'est fait.
La poisse de Mourinho. Le coach portugais avait un pressentiment avant le match : "on devra battre le Barça à 10, car je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que je joue contre eux, mon équipe ne finit jamais à 11". Au match aller, Sergio Ramos avait été exclu. Cette fois, c'est Raul Albiol qui a quitté ses partenaires au début de la seconde période. Un carton rouge, synonyme de double peine après le pénalty sifflé. Une fois de plus, cette double sanction devrait faire débat.
Benzema transparent. Une ombre est passée dans ce clasico, celle de Karim Benzema. L'attaquant français avait pourtant bien commencé le match avec une bonne frappe. Mais le reste est à oublier. Il n'a proposé aucune solution à ses partenaires et n'est jamais revenu défendre. Remplacé par Mesut Özil à la 57e minute, la "Benz" a suivi la fin du clasico du banc des remplaçants. Il a certainement apprécier la bonne rentrée d'Emmanuel Adebayor. Pas sûr que José Mourinho lui refasse confiance mercredi en Coupe du Roi...