Le 17 août dernier, la bagarre qui avait émaillé la fin du match retour de Supercoupe d'Espagne entre le FC Barcelone et le Real Madrid (3-2) avait fait renaître les éternels doutes sur la cohabitation entre Madrilènes et Catalans au sein de la Roja.
Dans la semaine, le sélectionneur Vicente del Bosque s'était voulu rassurant sur la cohésion de son groupe. Vendredi soir, à Saint-Gall, en Suisse, pour leur premier match depuis cet énième clasico de l'année 2011, les champions du monde en ont apporté la preuve lors d'une... bagarre de fin de match face au Chili (score final : 3-2).
Espagne-Chili s'achève dans la confusion :
Tout commence par une tape d'Andres Iniesta dans le visage du défenseur chilien Arturo Vidal. La nouvelle recrue de la Juventus ne s'en laisse pas compter et vient défier le Barcelonais tête contre tête. Et là, qui vient défendre le joueur du Barça ? Alvaro Arbeloa, défenseur du Real Madrid, avant que Sergio Busquets (Barça) ne surgisse pour s'en prendre à l'un des assaillants, poussé ensuite à terre par Sergio Ramos (Real)... Samedi, la presse espagnole s'est régalée de cet épisode, censé apporter la preuve de la bonne ambiance au sein de la Roja.
Les joueurs, à l'image d'Iniesta, buteur et passeur vendredi soir, n'ont pas dit autre chose. "Cela signifie que nous sommes une équipe", a souligné le dauphin de Messi au palmarès du dernier Ballon d'Or dans des propos repris sur marca.com. En Espagne, on semble soigner le mal par le mal. Et on gagne...