CM 2010 - Le joueur du Bayern sera titulaire face à la Slovaquie.Robben, le joyau de Van Marwijk. Depuis la blessure de son attaquant à la cuisse gauche, en match de préparation contre la Hongrie, le sélectionneur néerlandais fait le maximum pour préserver la santé du Munichois, trop précieux. En trois matches, tous remportés par les Pays-Bas, seule équipe européenne à avoir réalisé le carton plein, Robben n'a en tout et pour tout joué que 18 minutes, les dernières contre le Cameroun. Histoire de tâter les pelouses sud-africaines, et de tester sa cote de popularité, très élevée chez les supporters oranje. Histoire aussi, de prouver une nouvelle fois qu'il ne lui faut que très peu de temps pour se montrer décisif. Dix petites minutes après son entrée en jeu contre les Lions Indomptables, et après une série de dribbles, sa frappe du gauche viendra se fracasser sur le montant droit de Souleymanou et atterrir dans les pieds de Klaas-Jan Huntelaar, buteur opportuniste."Je suis heureux, très heureux, a confié Robben à la FIFA jeudi soir. Je crois que vous savez que j'ai travaillé dur pour être là. C'est donc une soirée spéciale pour moi. Prendre part à cette Coupe du Monde, c'est à la fois un grand moment et un immense plaisir. Je me sentais bien et je pensais être capable de jouer ce match. Sur le terrain, je n'ai ressenti aucune douleur. A partir de maintenant, je vais être en mesure de tenir ma place". Une question se pose alors, la place de qui ? Pour conserver son inamovible 4-2-3-1, garant d'une certaine solidité depuis le début de la compétition, Van Marwijk a été condamné à sacrifier un membre de son quatuor offensif : Van der Vaart.Clairement en retrait, voire en difficulté, depuis le début du tournoi, Van der Vaart, qui paye peut-être son manque de temps de jeu avec le Real Madrid cette saison, a été relégué sur le banc. Robben le suppléera en huitièmes de finale, comme il l'a déjà fait en cours de jeu contre le Cameroun. Une rentrée qui était attendue par tout le peuple oranje, qui croit l'ancien de Chelsea capable d'apporter un peu de folie offensive, la seule chose qui a véritablement manqué aux Néerlandais dans ce Mondial. Comme Ronaldo, comme Messi, Robben sera épié, guetté. Ça tombe bien, il adore ça.