La grande quinzaine de l'ocre commence dimanche. Avant les premiers échanges, Europe 1 s'est penché sur les nationalités des 128 qualifiés dans les deux grands tableaux. Où l'on constate d'abord que les deux tableaux sont presque aussi diversifiés : 38 nationalités sont représentés dans le tableau masculin et 41 dans le tableau féminin.
19 joueurs français. L'infographie ci-dessus traduit les rapports de force avant le début du tournoi masculin. Oui, sur le papier, ce Roland-Garros 2014 ressemble à un match Espagne-France. Les deux pays sont, et de loin, les mieux représentés en termes de quantité. La France compte 19 engagés et l'Espagne 15. Les Etats-Unis, l'Allemagne (chacun 8 représentants) et l'Argentine (7) apparaissent également en bonne place. Mais la nationalité du vainqueur pourrait bien être écrite en bien plus petit. La Serbie de Novak Djokovic, n°2 mondial et vainqueur du récent Masters 1000 de Rome, ne compte que deux représentants. Quant à la Suisse, elle n'aligne elle aussi que deux joueurs, mais ils sont n°3 (Wawrinka) et n°4 (Federer) mondiaux.
Les Américaines en force. Alors qu'il avait semblé marquer le pas il y a quelques années, le tennis féminin américain semble reprendre de la vigueur, dans la foulée de sa fer de lance, Serena Williams, favorite à sa succession. Elles seront 14 joueuses à défendre les couleurs de la banière étoilée porte d'Auteuil. Les Etats-Unis devancent la France (10 représentantes), l'Allemagne (8), la Russie (8) et la République tchèque (7). L'Espagne ne compte que six joueuses dans ce grand tableau.
29 Français, 22 Américains. Tableaux masculin et féminin confondus, la France présente un contingent de 29 joueurs, le plus important devant celui des Etats-Unis (22) puis de l'Espagne (21). Cela s'explique en partie par les invitations (les "wild-card") données en priorité à des joueurs locaux. L'essentiel pour le tennis tricolore sera de voir plusieurs de ses représentants en deuxième semaine, ce qui, compte tenu du tirage au sort, ne sera pas une mince affaire.
PAS GÂTÉS - Un tirage au sort délicat pour les Français