La compétition entre les quatre tournois du Grand Chelem ne concerne pas seulement la qualité des installations ou les chiffres de fréquentation. Elle se déroule également au niveau des primes remises aux joueurs. Alors que la dotation globale du dernier Open d'Australie s'élevait à 40 millions de dollars australiens, soit 27,5 millions d'euros, celle du prochain tournoi de Roland-Garros, qui se déroulera du 25 mai au 7 juin prochains, sera légèrement supérieure et s'établira à 28 millions d'euros, soit une hausse de 3 millions d'euros par rapport à l'an dernier, a annoncé mardi la Fédération française de tennis (FFT). Le chiffre précis donné mardi par l'organisateur est de 28.028.600 euros, soit 12% de plus qu'en 2014 (25.018.900 euros) pour être quasiment au même niveau que les trois autres tournois du Grand Chelem.
150.000 euros de plus pour les gagnants. L'an passé, le "prize money" du Majeur parisien avait déjà augmenté de 3 millions d'euros par rapport à l'édition précédente. Les vainqueurs des tableaux masculin et féminin, qui touchent la même somme, empocheront chacun 1,8 million d'euros, soit 150.000 euros de plus que l'an dernier.
Comme la saison dernière, la hausse la plus significative concerne les joueuses et joueurs qui perdront aux deuxième et troisième tours, ainsi qu'en huitièmes de finale, indique la FFT. "Cette progression sensible de la dotation de Roland-Garros s'inscrit dans le plan sur quatre ans élaboré pour les années 2013 à 2016. Elle cible tout particulièrement les joueurs et joueuses éliminés en première semaine", a expliqué Gilbert Ysern, directeur du Grand Chelem parisien et directeur général de la FFT. Si Roland-Garros suit le rythme imprimé par ses concurrents du Grand Chelem en matière de dotation globale, ces derniers restent plus généreux avec les lauréats des simples. Ainsi, Novak Djokovic et Serena Williams, vainqueurs de l'Open d'Australie en janvier, ont chacun reçu un chèque de 2,13 millions d'euros.
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