15 jours, 15 médailles. Une moyenne plus qu’honorable pour les tricolores. Grâce à ce rythme d’une breloque quotidienne, les Bleus se classent 10emes au classement des nations et atteignent l’objectif que le DTN Fabien Saguez avait fixé. Mieux, ils dépassent leur précédent record établi à Vancouver en 2010 (11 médailles).
Plus de compets, plus de podiums. Il faut dire que le nombre de compétitions lors de ces olympiades hivernales va croissant depuis plusieurs éditions déjà. Sotchi n’a pas échappé à la règle puisque la station balnéaire russe a accueilli 6 disciplines supplémentaires par rapport à Vancouver.
Des médailles dans des compétitions "jeunes". Logiquement, les français ont donc obtenu plusieurs médailles dans des disciplines peu médiatisées telle que le saut à ski féminin, où la jeune Coline Mattel a brillé, ou encore le ski-cross, où les Bleus ont trusté le podium. Un triomphe contesté par leurs adversaires qui ont même porté l’affaire jusque devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport).
Jason Lamy-Chapuis, un porte-drapeau en berne. Au chapitre des déceptions, le triple champion du monde et désormais ex-champion olympique figure en bonne place. Figure de proue de l’équipe de France , annoncé comme l’un des favoris dans les deux compétitions où il concourrait, le jurassien a passé une quinzaine difficile.
Martin Fourcade prend le relais. Heureusement le biathlète a porté les Bleus en remportant trois médailles dont deux en or. Il est même passé à une spatule de ce troisième titre olympique que lui a soufflé le Norvégien Emile Svendsen lors de la mass-start. Et qui lui aurait permis de rejoindre Jean-Claude Killy, seul français à avoir remporté trois titres lors d’une même olympiade. C’était à Grenoble… en 1968.
RETOUR - La déconvenue de Jason Lamy-Chapuis
DE PEU - Fourcade à un cheveu du triplé