A Europe 1, on croit en nos Bleus ! Alors que la deuxième rencontre des Bleus au Mondial débute dans quelques heures, face à la Suisse (21h), la rédaction s'est prêtée au jeu des pronostics. On attend vos commentaires !
: 1-0 pour la France
Adeptes de la neutralité, les Suisses rêvent de rééditer leur performance de 2006 face aux Français : un bon vieux 0-0, plein d’ennui et de passes ratées. C’est sans compter sur le souffle nouveau qui porte les Bleus depuis six matchs maintenant. Malgré toute leur mauvaise volonté, les Suisses ne parviennent à pourrir le match que 60 minutes. Une heure de purge helvétique, à grands renforts de tacles assassins de Gokhan Inler qui feraient passer Palacios le Hondurien pour un enfant de chœur. Dégagement après dégagement, l’attaque française s’empale sur les grands gabarits de la défense helvète, plus impénétrable qu’un compte en banque UBS. Mais à l’heure de jeu, Shaqiri, qui n’a toujours pas touché un ballon, juge bon de glisser une blague suisse à l’oreille de Sakho. "Tu sais pourquoi les Français ont choisi le coq pour emblème ? Parce que c’est le seul animal qui chante les pieds dans la merde". Piqué au vif, le défenseur central français place un coup de boule sur corner à la 82eme et troue le gardien adverse.
: 2-0 pour la France
Après une première demi-heure soporifique, la France commence un peu à titiller les Suisses. Tout s'accélère. Karim Benzema touche la barre sur une praline de 25 mètres. Mathieu Valbuena croque la feuille à 5 mètres du but vide et goûte (encore une fois) au gazon brésilien. Antoine Griezmann finit par trouver l'ouverture du score juste avant la pause, concluant un très beau mouvement collectif français. La "Nati" réagit. Timidement. Trop timidement. A l'heure de jeu, Benzema plante son 3e but depuis le début du Mondial. Sur un très beau débordement côté gauche de Pat' Evra, l'avant-centre du Real assure d'un plat du pied. Emballé, c'est pesé. Au suivant !
: 1-0 pour la France
Peu réputée pour son jeu flamboyant, la Suisse devrait d’abord fermer le jeu au maximum et jouer le coup sur des contres. La mission s’annonce donc compliquée pour les attaquants des Bleus, qui doivent s’attendre à se heurter à une muraille rouge. Mais la forme de Benzema, parfaitement secondé par Griezmann et Valbuena, peut raisonnablement laisser penser que les Français trouveront la faille. C’est du moins ce qu'inspire la performance du trio offensif face au Honduras (3-0). La défense, elle, a fait ses preuves, malgré la jeunesse de la charnière formée par Sakho et Varane. Et la solidité de Lloris dans les buts incite à l’optimisme sur les chances de garder la cage française inviolée. Enfin, si le milieu des Bleus parvient à éteindre Shaqiri, et il en a largement les moyens, avec Pogba notamment, le principal danger sera écarté. Tout est donc réuni pour une courte victoire des Bleus.
: 1-1
Il a fait le show en conférence de presse, il le fera aussi sur le terrain. Surmotivé, Patrice Evra entonne avec ferveur une Marseillaise qui résonne, cette fois-ci, dans l'enceinte de Salvador de Bahia. Au bout de deux minutes de jeu, il dévisse complètement son centre à 40 mètres des buts suisses. Mais, là, l'impensable se produit. La balle s'élève très haut dans le ciel brésilien et retombe subitement en pleine lucarne. Explosion de joie des 3.000 supporters français. On entend même des chants à la gloire du footballeur le plus détesté de France, mais ça, c'était avant. Le latéral gauche poursuit sur sa lancée et court comme un dératé, tacle à tout-va, sauve même une balle sur la ligne d'Hugo Lloris suite à un corner ! A coup sûr, le plus beau match de Patrice Evra avec les Bleus. Mais à la 92e minute, alors que les Suisses n'ont pas cadré une frappe du match, le coup de tonnerre. Patrice Evra rate sa passe en retrait pour son gardien et voit Seferovic partir seul au but. Égalisation, un partout. A la fin du match, Patrice Evra déclare : "J'aime les deux Patrice, le buteur de la 2e minute et le passeur décisif de la 92e". Décidément, on ne se refait pas.
: 2-1 pour la France
On ne va pas se mentir, les Bleus jouent vendredi le match de la vérité. Et cela se sent. L’entame est laborieuse, façon Coupe du monde 2006 à Stuttgart. Notre charnière centrale est fébrile et sur une relance maladroite dans l’axe, dont Sakho a (trop) souvent le secret, la Suisse ouvre le score à la 25e minutes : Drmic, opportuniste, propre, dans le petit filet de Lloris. Mais ce but libère enfin les Bleus. Une bonne frappe de Cabaye est déviée en corner et c’est Sakho (encore lui) qui réduit la marque de la tête, bien servi par Valbuena à la 43e. La libération intervient en seconde mi-temps : «Benzebut» bien décalé par Pogba transperce la cage de Benaglio d’une superbe frappe du droit à la 65e. 2-1 au coup de sifflet final, la France est en 8e.
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DOUTE - Cabaye incertain pour Suisse-France
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