A l'instar de Roger Federer, Jo-Wilfried Tsonga s'est lui aussi déclaré favorable à un renforcement des contrôles antidopage dans le tennis, en marge du Masters qui a lieu à Londres. "Bien sûr que je regrette qu'il n'y ait pas plus de contrôles sanguins", a déclaré le n°1 français. "Quand je vois les déclarations de certaines personnes après leur carrière... Je ne cherche pas à rentrer dans le débat. J'ai l'impression qu'on ne saura jamais." Tsonga a été rejoint sur ce point par son compatriote Richard Gasquet. "Il faut faire des contrôles sanguins, pas uniquement d'urine", a-t-il expliqué. "Je suis prêt à faire tous les tests qu'il faut, à condition de progresser dans ce domaine, parce que les tricheurs ont vraiment de l'avance. J'ai eu très rarement des contrôles sanguins, deux ou trois, pas plus."
Selon les statistiques consultables sur le site internet de la Fédération Internationale de tennis (FIT), les autorités antidopage ont procédé en 2010 à 72 contrôles sanguins en compétition chez les hommes et à 58 contrôles en 2011, plus 18 hors compétition. Ces tests restent négligeables rapportés au nombre de contrôles urinaires : 988 en 2010 et 1.023 en 2011 en compétition.