La Gazzetta dello Sport a troqué son traditionnel papier rose pour du jaune lundi matin en hommage au "Roi Nibali", titre du journal. "Le Sicilien triomphe à Paris" est-il écrit en surtitre, avec le "Tour de France" en vert, blanc et rouge, couleur du drapeau italien.
#gazzettagialla ci siamo! Per @vincenzonibali#gdspic.twitter.com/ue4K5PTYBi— Pier Bergonzi (@pierbergonzi) 27 Juillet 2014
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"Journée historique". Seize ans après Marco Pantani, l'Italie n'est pas peu fière de compter un nouveau vainqueur de la Grande Boucle, épreuve majeure de la petite reine. "Journée historique pour notre sport : Vincenzo est le septième italien en jaune (à l'arrivée). Sourires et larmes sur le podium. Supporters en délire sur le web. Napolitano (le président italien) : "c'est une victoire qui nous fait honneur", écrit encore La Gazzetta en une. Le titre de l'éditorial ne verse pas moins dans l'admiration pour l'un des rares coureurs à avoir remporté les Tours de France, d'Italie et d'Espagne, les trois majeurs : "Un homme authentique sur le toit du monde".
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"Le triomphe du champion normal". Vincenzo Nibali est donc le 7e Italien à remporter la Grande Boucle après Ottavio Bottechia (1924, 1925), Gino Bartali (1938, 1948), Fausto Coppi (1949, 1952), Gastone Nencini (1960), Felice Grimondi (1965) et Marco Pantani (1998). Un exploit qui valait bien au moins un encadré sur chaque une des journaux transalpins, du Corriere della Serra - "Paris aux pieds de Nibali" - au Messagero - "plus beau qu'un rêve, il veut maintenant devenir champion du monde" -, en passant par la Repubblica qui salue le "triomphe du champion normal Nibali".