Repos à Pau. Voilà le programme du jour des coureurs du Tour. Mais que se cache-t-il derrière ce mot de "repos" ?
Repos = vélo. Et oui, lors de son jour de repos, le coureur continue de pédaler, comme l'explique au micro d'Europe 1 Pierre-Luc Périchon. "On va aller rouler, je pense, deux heures-deux heures et demie", précise le membre de l'équipe Bretagne Séché-Environnement. Mais pourquoi donc ? "Pour ne pas s'arrêter, parce que l'organisme a pris l'habitude de faire du vélo tous les jours, donc on ne peut pas couper complètement. Ce serait ensuite trop dur de reprendre." Lors du jour de repos, chaque équipe, voire chaque coureur, définit son programme de pédalage : sortie solitaire ou en groupe, sur la route ou sur place. Une même quête : ne pas rouiller et garder le rythme en vue des jours à venir.
#TDF2015 The guys getting ready for a Rest Day training ride in style. pic.twitter.com/5KKob3cxeI
— Team Giant-Alpecin (@GiantAlpecin) July 13, 2015
Repos = dodo. La plupart des coureurs s'autorisent une sieste dans l'après-midi. Certains, comme le coureur australien de l'équipe Lotto-Soudal Adam Hansen, ne pensent d'ailleurs visiblement qu'à ça.
My rest day at the Tour de France.... pic.twitter.com/BskFa3kvBp
— Adam Hansen (@HansenAdam) July 13, 2015
La journée de repos est également l'occasion de panser les plaies des derniers jours. Pluie, vent, chutes, soleil : la première partie de Tour de France a été exigeante - et même parfois traumatisante - pour les organismes. Il y a donc de quoi faire pour les soigneurs, qui auront les coureurs entre leurs mains dans l'après-midi.
Repos = rigolo aussi, pour certains, comme le double vainqueur d'étape André Greipel... :
Rest day starts.... pic.twitter.com/UiG39zf45k
— Andre Greipel (@AndreGreipel) July 13, 2015
Repos = bécots. Pour certains coureurs, notamment pour les Français, ce jour off peut être mis à profit pour revoir la famille. Là encore, il n'y a pas de règle, certains préférant rester dans leur bulle. Mais un peu de réconfort, qu'il vienne de la famille ou du public, ne peut pas faire de mal. Surtout avant d'entamer les Pyrénées.
Repos = photos, comme le montre notre confrère de L'Equipe... :
Petite séance photos pour @chrisfroome devant le camion-cuisine des Sky #tdf2015pic.twitter.com/psSllIcfFI
— A. Thomas-Commin (@a_thomas_commin) July 13, 2015
Repos = micros. C'est le lot des têtes d'affiches du Tour, à commencer par le maillot jaune. Lui doit répondre aux questions des journalistes mais aussi poser devant les photographes en faisant semblant de lire le journal ou de boire un jus d'orange (Cette année, Chris Froome a même eu droit à la bouteille de vin). Les autres leaders les plus demandés, comme l'Italien Vincenzo Nibali ou le Français Thibaut Pinot, se contenteront de répondre aux (nombreux) micros, en confiant le plus souvent toute leur ambition pour les jours de course restants. Jour de repos, jour de rituels...
>> Tour de France 2015 : que gagne-t-on à être dernier ?
Tour de France 2015 : que gagne-t-on à être...par Europe1fr