C'est une phrase que l'on avait perdu l'habitude d'entendre du côté de Paris. Oui, un joueur, aujourd'hui, peut être trop cher pour le PSG. C'est en tout cas ce qu'a annoncé le président du club de la capitale, Nasser Al-Khelaïfi, jeudi, au sujet de l'ailier gauche du Real Madrid, Angel Di Maria, en marge de la présentation de David Luiz. "On a discuté avec Florentino Perez, le président du Real Madrid, mais il (Di Maria) est très cher et on a arrêté les discussions", a simplement commenté Al-Khelaïfi.
Une conséquence du fair-play financier. Sans limite lors des précédents mercatos, le PSG doit aujourd'hui composer avec les contraintes du fair-play financier fixées par l'UEFA. L'instance européenne a notamment imposé au PSG une enveloppe de 60 millions d'euros pour le recrutement et une limitation de sa masse salariale. Or, le club a déjà payé 50 millions d'euros pour s'attacher les services de David Luiz. "Je ne pense pas qu'il était cher, c'est un grand joueur", s'est défendu le boss du PSG. "C'est le prix. Il y avait beaucoup de grands clubs qui voulaient l'acheter et je suis très heureux de son arrivée."
Pour espérer acheter d'autres joueurs en plus du Brésilien - et donc Di Maria, dont le prix de vente aurait été fixé à 60 millions d'euros par le Real Madrid -, le PSG est dans l'obligation de céder des éléments majeurs de son effectif (Lavezzi ? Pastore ?), ce qu'a jusqu'ici catégoriquement refusé Al-Khelaïfi. En dehors de David Luiz, seul l'Ivoirien Sege Aurier, arrivé en prêt de Toulouse, est venu renforcer un effectif parisien qui n'a perdu aucun joueur majeur à l'intersaison.
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