A neuf jours du coup d'envoi des Internationaux de France, Jo-Wilfried Tsonga, cinquième joueur mondial, n'a pas voulu entretenir le fol espoir que lui ou un autre Français puisse succéder à Yannick Noah, vainqueur porte d'Auteuil en 1983. "Soyons clairs, aujourd'hui, il n'y aucune chance qu'un Français ne gagne Roland-Garros", a-t-il déclaré vendredi à Rome après sa défaite en quart de finale du Masters 1000 à Rome face à Novak Djokovic.
"On n'en est pas capable, on travaille tous pour cela mais ce n'est pas une honte de dire qu'on n'est pas encore au niveau. Tu essaies de progresser mais si tu n'y arrives pas, c'est la vie. Dans notre sport, il y a toujours une hiérarchie." "Il n'y aucune fatalité, c'est un constat. On se rend bien compte qu'on ne peut pas gagner Roland-Garros parce qu'on n'est pas capable de gagner des Masters 1000. Que ce soit sur terre battue et même sur dur", a fait remarquer le Manceau.