TENNIS - Le Français a battu Giraldo et se qualifie pour les quarts.La menace était réelle. On comprend un peu mieux pourquoi Jo-Wilfried Tsonga avait toutes les raisons de se méfier de Santiago Giraldo qui avait fait des misères à Lappenti, Ferrero et Llodra, ses trois dernières victimes à Rome, l'Equatorien ayant été sorti avant le tableau final. Oui, ce Colombien issu des qualifications fut un adversaire coriace pour le numéro un français. Invité à en découdre jeudi sur le court Pietrangeli, le numéro sept mondial fut contraint d'appuyer ses coups pour venir à bout d'un adversaire parfaitement à l'aise sur la terre battue. Le Manceau démontre lui aussi qu'il peut très bien faire sur l'ocre, une surface qu'il entend bien dompter un peu plus à chacune de ses sorties.Sa puissance lui a été bien utile en tout cas pour écarter le Colombien, réussissant un break dans chaque manche. Gilardo se procura également deux situations pour s'emparer du service de son adversaire mais à chaque fois, le service du Manceau vint à son secours, à 3-3 dans le premier set, et 2-3 dans le suivant. Solide sur son engagement, Jo-Wilfried Tsonga se devait de l'être dans les échanges et son lourd coup droit ne fut pas de trop pour repousser le combattant sud-américain. En revanche, le Français fut souvent gêné sur sa deuxième balle, agressé par le revers de Gilardo. Heureusement, Tsonga garda son calme au moment de conclure chaque manche, au contraire de son adversaire, battu 6-3, 6-4.Santiago Gilardo peut quand même se satisfaire d'un tel parcours après être passé par les qualifications et sa victoire sur Juan Carlos Ferrero au premier tour appelle certainement d'autres belles perfs. Tsonga, lui, avance encore au stade des quarts de finale dans un Masters 1 000. Espérons que Ferrer ou Murray ne constitue pas un obstacle trop haut.