Il y a un an, pendant l’US Open 2012, Rafael Nadal soignait ses genoux et ne savait pas s’il pourrait un jour rejouer à son meilleur niveau. Mais lundi à New York, l’incroyable Espagnol s’est imposé pour la deuxième fois à New York, en surclassant le numéro un mondial Novak Djokovic (6-2, 3-6, 6-4, 6-1), sous les yeux de la reine Sofia, qui avait fait le déplacement pour l’occasion. Après la balle de match, il s’est effondré en pleurs sur le court, signe que la pause forcée de sept mois a bel et bien été difficile à vivre.
"Cette saison est probablement la plus forte de ma carrière". "Pour nombre de raisons, cette saison est probablement la plus forte de ma carrière au niveau des émotions. Ce trophée signifie énormément pour moi, c'est un moment spécial", a expliqué ‘Rafa’, qui n'a pas perdu un match en 2013 sur ciment (22 victoires), la surface pourtant la plus traumatisante pour ses genoux.
Neuf jeux sur onze. Nadal s'est bien installé dans la rencontre en prenant le premier set mais Djokovic a répondu en enlevant le deuxième en remportant notamment un échange de 54 coups qui restera dans les annales.
Le Serbe a ensuite pu faire le break d'entrée dans la troisième manche, sur un jeu blanc. En contrôle, il s'est même procuré une balle de 0-3 sur service adverse qui lui aurait permis de mener d'un double break. Mais Nadal a alors réussi à faire complètement basculer le match. En gagnant neuf jeux sur onze, il est en effet passé de un set partout et un break de retard dans le troisième set (0-2) à deux sets à un et un break d'avance dans le quatrième set (3-0). Pour Nadal, "ça a été le moment clé" de sa victoire.
Sampras et Federer dans la mire. "L’Espagnol compte désormais 13 titres du grand Chelem, à seulement 27 ans. Seuls le Suisse Roger Federer (17) et l'Américain Pete Sampras (14) ont fait mieux dans l’histoire. Rafael Nadal devrait en outre terminer l’année à la première place mondiale.
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