Un Ronaldo en or massif

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EURO - Le Portugais a survolé les débats lors de la victoire du Portugal face à la République tchèque.

Celui qui a bien mérité sa douche* : Excellent, déjà, face aux Pays-Bas, lors du dernier match de poules, dimanche dernier (2-0), Cristiano Ronaldo a définitivement mis fin aux débats sur sa capacité à briller en sélection. Oui, il est capable de porter la Selecçao sur ses épaules et oui, ce joueur est actuellement sans égal au niveau européen. Jeudi soir, à Varsovie, face à la République tchèque, il a qualifié son pays presque à lui tout seul pour le dernier carré. Il a frappé deux fois le poteau avant de trouver l'ouverture à un peu plus de dix minutes de la fin, sur une magnifique tête plongeante à la réception d'un centre millimétré de Joao Moutinho. "CR7" pouvait alors aller parader avec ses coéquipiers et devant la caméra : la star, c'est lui.

Ronaldo inscrit le seul but de la rencontre

Ronaldo

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Le geste technique : Avant de marquer, Ronaldo avait déjà régalé l'assistance d'un enchaînement de toute beauté, peu avant la pause. Après un contrôle aérien de la poitrine, le joueur du Real Madrid s'emmena le ballon et prit de vitesse son vis-à-vis Michal Kadlec avant de frapper dans la foulée. Le cuir vint finalement s'écraser sur le montant gauche du but de Petr Cech, plutôt heureux sur le coup. Dans cette catégorie, on aurait pu aussi citer son ciseau, du droit, effectué quelques minutes plus tôt, mais qui passa à côté...

Ronaldo

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La cacahuète : Cinq minutes après la reprises des débats en deuxième période, Ronaldo se signala une nouvelle fois avec une frappe dantesque du coup du pied, sur un coup franc des 25 mètres. La balle, flottante et légèrement déviée par Cech, finit à nouveau sa course sur le bas du poteau... Après ses deux montants face aux Pays-Bas, c'était le quatrième fois que "CR7" touchait du bois en deux matches. Mais, une fois encore, cela lui a porté chance...

Cech, Ronaldo

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L'atout charme : Ronaldo ne pense pas seulement à cadrer ses frappes. Il pense aussi à la tenue de sa coiffure. Alors, il (ab)use du gel afin qu'aucun cheveu récalcitrant ne dépasse. Impayable.

Ronaldo

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La banderole : Forcément, avec un tel talent et un tel physique, "CR7" plaît aux jeunes femmes. Et l'une des supportrices portugaises qui avaient pris place dans le stade national, jeudi, à Varsovie, a tenté sa chance en brandissant une pancarte : "Ronaldo, je suis là". Précisons que le bellâtre est en couple avec le mannequin russe Irina Shayk.

L'action Playstation : Au sein d'une équipe de la République tchèque totalement éteinte en deuxième période, Petr Cech a sauvé les meubles. Auteur d'une bourde monumentale face à la Grèce (2-1), le gardien de Chelsea a tenu la baraque, jeudi soir, en multipliant les arrêts et parades de grand talent. On retiendra notamment son intervention, main gauche, sur une frappe des 20 mètres de l'excellent Joao Moutinho (64e).

Le Caliméro : Helder Postiga, qui avait pris la bonne habitude de marquer lors de chaque quart de finale européen du Portugal (face à l'Angleterre à l'Euro 2004 et contre l'Allemagne en 2008) n'a cette fois pas marqué et il s'est même claqué. Le joueur du Real Saragosse, soutenu par son capitaine Ronaldo, a été contraint de quitter la pelouse sur une civière en fin de première période. Les mauvaises langues diront que son remplacement par Hugo Almeida a fait du bien à la Selecçao...

Postiga, Ronaldo

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La pensée du jour : "Les Portugais ont été meilleurs, plus forts que nous sur le plan footballistique." Le sélectionneur de la République tchèque, Michal Bilek, voit juste. Son équipe, qui avait choisi d'attendre les Portugais pour contre-attaquer, a plutôt réussi sa première période avant de s'écrouler en deuxième sous les assauts répétés de Ronaldo et consorts. "Nous nous sommes soigneusement préparés à affronter Ronaldo, mais c'est un joueur de grande qualité, il a réussi à concrétiser son occasion", a-t-il ajouté au micro de la télévision publique CT24. On aurait plutôt précisé l'une de ses occasions...

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