Des remplaçants décisifs. Pendant plus d’une heure, les Bleus se sont empalés sur une défense roumaine bien regroupée. Une heure où tour à tour, Karim Benzema, Mathieu Valbuena et Samir Nasri ont tout tenté sans trouver l’ouverture. A 20 minutes de là fin, Laurent Blanc décide de lancer Loïc Rémy, Yoann Gourcuff et Dimitri Payet. Le premier délivre le Stade de France sur une belle frappe croisée. Gourcuff marque ensuite le second but sur un service de… Payet. Ça, c’est du coaching !
La technique de Nasri. Standing ovation du Stade de France pour la sortie de Samir Nasri. Des applaudissements très largement mérités. Certes le meneur de jeu d’Arsenal n’a pas marqué mais il s’est créé de belles occasions. C’est lui qui a animé le jeu de l’équipe de France et les défenseurs roumains ont eu d’énormes difficultés à le maîtriser. Il a certainement marqué des points pour les prochaines rencontres.
Une victoire au Stade de France. Depuis le 14 octobre 2009 et la victoire contre l’Autriche (3-1), les Bleus n’avaient plus gagné dans cette enceinte. Fini le syndrome Stade de France, finie aussi l'appréhension des joueurs. Cette semaine, Laurent Blanc avait longuement expliqué qu'il était indispensable de se "réapproprier le Stade de France". Au coup de sifflet final, les sourires affichés par les Bleus en disaient long sur l’importance de cette victoire. Le profileur en visite la semaine dernière à Clairefontaine y est peut-être pour quelque chose...
Des gardiens excellents. Sur les deux buts, le gardien roumain Costel Pantilimon ne pouvait rien faire. Mais avant le but de Loïc Rémy, le géant roumain a longtemps retardé l’échéance. Des manchettes, des arrêts en extension, un brin de chance,… Costel Pantilimon a été de loin le meilleur joueur de son équipe. Son homologue français lui a bien répondu. Si Hugo Lloris a eu beaucoup moins de travail, il a su être décisif aux bons moments. Il a notamment écarté une grosse frappe Gheorghe Florescu en début de deuxième mi-temps. Encore un motif de satisfaction pour Laurent Blanc.