Le 4-3 qui fait la différence. L'OL s'est incliné sur la pelouse de Schalke dans les grandes largeurs (3-0, Farfan et doublé de Huntelaar), trois semaines après une autre défaite spectaculaire à Lisbonne face à Benfica (4-3). Mais c'est ce 4-3 qui permet aujourd'hui à Lyon d'être qualifié en raison de la différence particulière avec le club lisboète, battu à Tel-Aviv (3-0). Avec trois points d'avance, l'OL peut, au pire, finir avec le même nombre de points que le club portugais. Mais, vainqueurs à l'aller (2-0), les Lyonnais remportent la confrontation directe avec Benfica (+1 but), qui les départageraient en cas d'égalité. A lire :Lyon à qui perd gagne
La tentative de lob de Raul.Auteur d'un triplé ce week-end face au Werder Brême (4-0), Raul est actuellement en pleine confiance. On en a eu une nouvelle démonstration, mercredi, avec une performance quatre étoiles. A l'origine du premier but, où sa tentative de frappe atterrit dans les pieds de Farfan, et du second où il crée une fausse piste dont profite Klaas-Jan Huntelaar, l'ancienne star du Real s'est également signalée avec une tentative de lob du gauche en première intention. Hugo Lloris, avancé mais vigilant, dévia le ballon en corner avec talent.
La tuile Gourcuff. Pas vraiment à son avantage en première période, Yoann Gourcuff n'aura passé que dix mnutes sur la pelouse en seconde. L'international tricolore a été victime d'un tacle violent du défenseur allemand Christoph Metzelder et a dû quitter le terrain sur une civière. Touché à une cheville, Gourcuff pourrait manquer le match de l'OL face au PSG, dimanche. Interrogé sur l'état de santé de son joueur sur Canal+, Claude Puel s'est néanmoins montré plutôt rassurant.
Pas de place pour les petits. Les douze clubs qualifiés juqu'à présent pour les huitièmes de finale sont tous issus des grands championnats européens : il y a trois espagnols (Real, Barça, Valence), trois anglais (Chelsea, Manchester United, Tottenham), deux italiens (AC Milan et Inter), deux allemands (Bayern Munich et Schalke 04) et enfin deux français (OM et Lyon).
La machine Messi. Dix buts sur ses douze derniers matches. C'est le rythme incroyable que tient actuellement Lionel Messi, buteur avec le Barça sur la pelouse du Panathinaïkos (3-0, avec un doublé de Pedro). Mais visiblement, le stratège argentin ne plaît pas à tout le monde. Un spectateur du Stade Spyros-St-Louis d'Athènes a pénétré sur la pelouse et a brandi un majeur vachard devant lui. Le trublion a rapidement été intercepté par les forces de sécurité.
Un spectateur athénien fait un doigt d'honneur à Messi :
La fin du tunnel pour Rooney. Assuré de la qualification en cas de nul à Glasgow face aux Rangers, Manchester United a fait mieux en l'emportant grâce à un penalty de Wayne Rooney à la 87e. Le n°10 de Manchester United, qui avait fait davantage parler de lui ces dernières semaines avec la renégociation de son contrat, n'avait plus marqué depuis quatre mois. Une éternité pour lui. Il a donc bien fêté ça, allongé sur la pelouse avec... un supporter venu des tribunes !
Rooney fête son but avec un supporter :
Kaboul, Ka-boom. Le défenseur français Younes Kaboul, qui avait offert la victoire à Tottenham, samedi, face à Arsenal, a cette fois marqué le premier face au Werder Brême (3-0, buts de Modric et de Crouch), non pas de la tête mais d'une habile reprise dans la course. Etonnants de vitesse et de puissance, les Spurs de Gareth Bale - qui a tiré un coup franc sur la barre et manqué un penalty - conservent la première place de leur groupe devant l'Inter Milan.
L'Inter, champion poussif. Malgré une nette domination, le champion d'Europe, l'Inter Milan, a eu bien des difficultés pour venir à bout du FC Twente. Il a fallu un but de renard de l'Argentin Esteban Cambiasso pour qualifier l'Inter. Et sauver la tête de Rafael Benitez ? A lire :Benitez sauve sa tête
Le set de Valence. Le Valence CF a signé le cartin de la soirée en écrasant les Turcs de Bursaspor (6-1), avec cinq buteurs différents : Mata (sp), Soldado (deux fois), Aduriz, Joaquin et Dominguez. Cette large vitoire permet aux Espagnols de se qualifier pour les huitièmes de finale. Bursaspor, qui n'avait pas encore marqué le moindre but jusque-là, aura au moins ce motif de satisfaction...
Zahavi, la belle bise. Sur le premier tir cadré de l'Hapoël face à Benfica, Eran Zahavi marque de la tête. Il se précipite alors le long des gradins pour aller embrasser sa compagne à pleine bouche. C'est le début d'une belle histoire pour le club israélien qui remporte son premier match en Ligue des champions sur le score sans appel de 3-0. Les Lisboètes, éliminés, peuvent nourrir des regrets. Ils ont tiré 25 fois au but (contre 11) et bénéficié de 21 corners... contre 2 !