"Quel bonheur ! mais quel bonheur". Nikos Aliagas, comme tous les Grecs, était ivre de joie mardi après la victoire à l’arraché des Hellènes face à la Côté d’Ivoire (2-1), grâce à un pénalty inscrit dans les arrêts de jeu. "C’est ça le foot. Jusqu’à la dernière seconde, on doute. Jusqu’à la dernière seconde, le pénalty inattendu, le deus ex machina, encore un truc de tragédie grecque… Je suis heureux, ce soir [mardi], je suis vraiment heureux", a lâché l’animateur des incontournables sur Europe 1.
Samaras, le dieu grec. Nikos a aussi salué le sang froid de Samaras, qui a inscrit le pénalty libérateur. "Le marquer, avec la pression. Vous imaginez si Samaras ratait le but, rentrait en Grèce… pas seulement la déception, il met aussi un terme à sa carrière. Il sauve le pays et il joue sa propre carrière. Il met sa tête sur le billard et il y va", souffle l’animateur, épaté. "Il a le même nom que le Premier ministre en plus", rigole-t-il.
En string sur les Champs-Élysées ? Quid de sa promesse de déambuler en string sur les Champs-Élysées si la Grèce se qualifiait ? "Je l’ai dit, mais je n’en ai pas", répond-il. "Il faudrait que j’en achète un demain [mercredi]", conclut-il dans un grand éclat de rire.