La 113e édition de Paris-Roubaix a donné lieu à une scène surréaliste, dimanche. Alors que le peloton était lancé à vive allure sur la trace d'un groupe de neuf échappés, à 87 kilomètres de l'arrivée, les premiers coureurs qui le composaient ont ignoré les barrières qui étaient en train de se baisser. Certains, comme le champion de France en titre, Arnaud Démare (FDJ), les ont ainsi heurtées, sans gravité. Mais, surtout, un TGV est passé à vive allure quelques secondes seulement après le passage du dernier coureur. On a frôlé le drame...
L'avant du peloton franchit le passage à niveau :
Il est possible que les coureurs, qui venaient juste de sortir de la trouée d'Arenberg n'aient pas vu les signaux visuels et sonores placés devant eux. Dans le cas d'un passage à niveau fermé, le règlement de l'UCI est formel : les coureurs sont obligés de s'arrêter. Il est probable ici que les trente ou quarante premiers coureurs du peloton aient violé ce règlement.
Crossing a level crossing is forbidden under race rules: pic.twitter.com/8UC16kXdsa— the Inner Ring (@inrng) April 12, 2015
"Passage à niveau. Il est strictement interdit de franchir un passage à niveau quand les barrières sont baissées. En plus de l'amende à laquelle ils s'exposent en commentant une telle faute, les coupables doivent être éliminés de l'épreuve par les commissaires."
Plutôt que d'exclure tous ces coureurs de l'épreuve, les organisateurs ont demandé au premier groupe d'attendre le second qui, lui, s'était arrêté au passage.
Sur le coup, les échappés en ont profité pour prendre de l'avance. Mais nul doute que cet événement, qui aurait pu être dramatique, va être largement commenté à l'arrivée à Roubaix.
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