RÉACTION. Si Arjen Robben a estimé que l’Argentine ne méritait pas sa place en finale, son entraîneur Louis van Gaal s’est montré lui plus lucide. Le coach des Bataves, éliminés par les Argentins aux tirs au but (0-0, 2-4) en demi-finale, a reconnu que son équipe n’avait “pas créé grand-chose” lors de ce match. Et salué son ancien joueur Sergio Romero, héros argentin du match.
“Le pire scénario possible”. Interrogé sur la prestation de son équipe contre l’Argentine, Louis van Gaal a donné sa vision du sport-roi : “Le foot, c’est marquer un but de plus que l’adversaire, on ne l’a pas fait. On n’a pas créé grand-chose, mais l’Argentine non plus. C’était un match tactique. Le perdre aux penalties, c’est le pire scénario possible”.
“Pas facile de tirer en premier”. Ron Vlaar, l’un des meilleurs joueurs néerlandais mercredi, a pourtant manqué son penalty. Van Gaal a choisi de le faire tirer en premier, une pression que le défenseur n’a visiblement pas supportée : “Je vais vous faire une confidence, je lui ai demandé parce qu’il avait été le meilleur joueur sur le terrain, que je le sentais en confiance. Mais ce n’est pas facile de tirer en premier”, a reconnu le sélectionneur des Pays-Bas.
“J’ai appris à Romero comment arrêter les penalties”. Le héros de cette demi-finale, c’était Sergio Romero, gardien de l’Argentine, qui a repoussé deux tirs au but lors de la séance fatale. Un joueur que connaît bien Louis van Gaal, puisque c’est lui qui l’a lancé en Europe : “J’ai appris à Romero comment arrêter les penalties quand je l’entraînais à Alkmaar (un club du championnat des Pays-Bas, Ndlr). Alors oui, ça fait mal”, a-t-il reconnu.
Sergio Romero, star de l'Argentinepar Europe1frArgentine-Allemagne en finale, remake de 86 et 90
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