Arsène Wenger ne s’est pas calmé. Au lendemain de l'ouverture d'une enquête de l'UEFA pour "conduite inappropriée" à son encontre après le match Barcelone - Arsenal de mardi (3-1), l'entraîneur des Gunners a amèrement regretté ce choix. "C'est quelque chose qui est difficile à comprendre car c'est une honte que l'arbitre ait pris la mauvaise décision en excluant Robin Van Persie", a pesté le technicien alsacien. "Un peu plus d'humilité ferait du bien à l'UEFA. S'excuser pour ce qui s'est passé serait bien mieux que d'accuser des gens qui n'ont rien fait de mal."
L'instance européenne reproche à Wenger son comportement et les mots qu'il a eus envers l'arbitre de ce huitième de finale retour de la Ligue des champions, le Suisse Massimo Busacca. Dans le couloir menant aux vestiaires, Wenger avait accosté l'arbitre avant de violemment le critiquer en conférence de presse.
Van Persie se fait exclure face au Barça :
"Cette décision nous a frustrés, ainsi que tous ceux qui aiment le football. Le match aller (gagné 2-1 par Arsenal) a été fantastique, mais le retour a été détruit et la seule chose dont se souviendront les gens sera l'exclusion", a estimé Wenger, toujours aussi remonté près de 48h après la fin de la rencontre. "Ils (l'UEFA) ne me punissent pas. C'est Arsenal Football Club qui a été puni. Nous sommes éliminés de la Ligue des champions et avons perdu l'une de nos grandes ambitions et en plus il faudrait dire pardon à l'UEFA alors que nous n'avons rien fait de mal."
A l'instar de son coach, le milieu de terrain français des Gunners, Samir Nasri, fait lui aussi l'objet d'une enquête de la part de l'UEFA pour les mêmes raisons. Sur son compte Twitter, le Tricolore avait notamment ironisé sur le statut supposé de "meilleur arbitre" de Massimo Busacca.