Tic-tac, tic-tac… Le match inaugural de la Coupe du monde de rugby approche à grands pas. En attendant, les fans se régalent de voir les équipes internationales s’entraîner en France. À Arras, dans le Nord, les Néo-zélandais rencontrent le public et en profitent pour retracer l’histoire de leurs ancêtres, les anciens de la Première guerre mondiale.
Un devoir de mémoire important
Des centaines de personnes pour un accueil de champions. L’hymne néo-zélandais, en l’honneur des All Blacks, est chanté par les jeunes du club de rugby d’Arras. "C’est une chance incroyable de les approcher d’aussi près. Ça fait bizarre de les voir en vrai", se réjouit un jeune rugbyman. Un autre ajoute en rigolant : "On est petits à côté d’eux".
Une journée souvenir dans un cimetière militaire ou dans des souterrains qui cachaient des combattants néo-zélandais tombés sur le sol français lors de la Première Guerre mondiale. "Nous avons vécu une journée incroyable. De voir les sacrifices faits par tant de personnes, il y a 100 ans, nous ressentons une connexion physique avec cette terre", témoigne avec émotion de Sam Cane, le capitaine des All Blacks.
Un devoir de mémoire salué par Juliette, la capitaine de la section féminine du club de rugby d’Arras. "Si leurs aïeuls n’avaient pas été là, on ne serait peut-être pas là aujourd’hui. C’est une super démarche qu'ils font aujourd’hui", explique la jeune joueuse. Créer un lien unique entre la France et la Nouvelle-Zélande même si ce sont les Bleus que les Nordistes supporteront contre les All Black le 8 septembre prochain.