Marc Fratani, ancien collaborateur de Bernard Tapie, a provoqué une tempête dans le milieu du football en assurant avoir "participé à un achat d’arbitre" avant un PSG-OM. Michel Girard, qui a officié au Parc des Princes en décembre 1992, dément formellement ces accusations de corruption.
"Je n’en vois pas un faire quelque chose comme ça". "J’ai été très surpris, je suis tombé des nues. C’est la première fois que j’entends cela concernant un arbitre, et pourtant je suis resté un paquet d’années dans le milieu. Je ne comprends vraiment pas. Je connais mes collègues, je n’en vois pas un faire quelque chose comme ça", a réagi l’ancien arbitre, interrogé mardi par Europe 1.
"Jamais approché". Michel Girard a été sifflet lors du PSG-OM de décembre 1992 (1 à 0 pour Marseille), qualifié dans les médias de l’époque de "boucherie" pour les nombreuses fautes qui ont émaillé la rencontre. À cette époque, la rivalité entre les deux clubs était à son paroxysme. Mais l’ancien arbitre l’assure : il n’a "jamais été approché par qui que ce soit".
"S'il a un nom, qu’il le donne". "Ça a toujours été des matches difficiles mais non, je n’ai rien remarqué", poursuit-il, avant de demander à Marc Fratani de dire tout ce qu’il sait. "Si ce monsieur a un nom, qu’il le donne. J’attends de voir. On ne peut pas laisser cette suspicion. On ne va pas laisser cette épée de Damoclès au-dessus des arbitres. Il faut aller plus loin".