CONTRE-ATTAQUE - Franck Ribéry attaque en justice le magazine Closer qui avait évoqué une affaire de prostitution dans lequel l'attaquant n'était que témoin.
C'est trop pour Franck Ribéry. Le joueur du Bayern Munich attaque en justice pour "préjudice gravissime à son image et à sa dignité" le magazine Closer qui avait évoqué une affaire de prostitution dans laquelle l'attaquant français n'était que témoin. Le footballeur assigne la société Mondadori Magazine France, dont dépend Closer, devant le Tribunal de grande instance de Nanterre et réclame notamment 400.000 euros de "réparation de son préjudice moral".
"Des rumeurs". "Franck Ribéry est encore une fois victime d'agissements graves commis par un média français ayant pour seule finalité de le salir et de le jeter en pâture", est-il invoqué dans cette procédure. L'ex-joueur de Marseille vise "l'article intitulé 'Exclusif, Le nouveau scandale qui va ébranler le foot français' prétendant qu'il aurait des liens avec une instruction pénale en France", expliquait Me Carlos Alberto Brusa, son avocat, dans un communiqué diffusé vendredi. "Encore une fois, alors que Franck Ribéry est totalement étranger à une quelconque instruction judiciaire, le magazine Closer colporte des rumeurs et non des informations", continuait l'avocat.
Entendu comme témoin. Ribéry "a été entendu le 26 novembre comme simple témoin par la brigade de répression du proxénétisme de Paris. Il est ressorti libre et aucune charge n'a été retenue contre lui", avait confirmé mercredi une source policière. Soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles en 2009 avec une call-girl, Zahia Dehar, alors qu'elle était mineure, Ribéry avait été relaxé en janvier 2014.