Affaire Osaka : les Grands Chelems promettent "des améliorations significatives"

Naomi Osaka se retire de Roland-Garros. © Adrian DENNIS / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à

Après le retrait de Roland-Garros de la numéro 2 mondiale, Naomi Osaka, les quatre tournois de tennis du Grand Chelem s'engagent ce mardi à apporter des améliorations pour soutenir les joueurs et se saisir de la question de la santé mentale de ces derniers dans ces compétitions. 

Les quatre tournois de tennis du Grand Chelem se sont à nouveau engagés mardi à apporter des "améliorations significatives" pour soutenir les joueurs, après le retrait de Roland-Garros de la N.2 mondiale Naomi Osaka. Lundi soir déjà, le président de la Fédération française de tennis, Gilles Moretton, avait fait part de la volonté des Grands Chelems de s'attaquer à la question de la santé mentale des joueurs.

"Le bien-être des joueurs a toujours été une priorité pour les Grands Chelems, et notre intention avec la WTA, l'ATP et l'ITF est de mettre davantage en avant la santé mentale et le bien-être dans nos actions futures", indiquent l'US Open, Wimbledon, Roland-Garros et l'Open d'Australie mardi soir dans un communiqué commun diffusé sur Twitter.

"C'est une athlète exceptionnelle"

"Ensemble nous allons continuer à améliorer l'expérience des joueurs dans nos tournois, y compris concernant les relations avec les médias. (...) Nous voulons travailler avec les joueurs, les tournois, la presse et la communauté du tennis pour mettre en place des améliorations significatives", ont-ils poursuivi.

"Au nom des Grands Chelems, nous tenons à offrir notre soutien à Naomi Osaka et toute l'assistance dont elle aura besoin, de quelque manière que ce soit, pendant la période où elle sera éloignée des courts. C'est une athlète exceptionnelle et nous avons hâte de la retrouver dès qu'elle le jugera approprié", ont assuré les quatre présidents des Majeurs, signataires du communiqué.

Préservation de sa santé mentale

Lundi, Naomi Osaka a annoncé son retrait de Roland-Garros en expliquant avoir "traversé de longues périodes de dépression" depuis l'US Open 2018, son premier Grand Chelem, et avoir "eu beaucoup de mal à s'en remettre". Quelques jours avant le début du Grand Chelem, la Japonaise avait déclenché une polémique en annonçant son intention de ne participer à aucune conférence de presse durant le tournoi parisien, afin de préserver sa santé mentale.

Après sa qualification pour le deuxième tour du tournoi, la quadruple lauréate en Grand Chelem (US Open 2018 et 2020, Open d'Australie 2019 et 2021) avait écopé d'une amende de 15.000 dollars (environ 12.300 euros) pour ne pas s'être présentée face aux journalistes. Et dans la foulée, les quatre Majeurs avaient prévenu dans un communiqué commun que "dans l'hypothèse où elle continuerait à manquer à ses obligations médiatiques pendant le tournoi, elle s'exposerait à de nouvelles sanctions", comme "l'exclusion du tournoi" et "le déclenchement d'une enquête pour faute grave, qui pourrait mener à des amendes plus lourdes et des suspensions pour les Grands Chelems à venir".