Les sélectionneurs français et allemand Didier Deschamps et Joachim Löw ont ravivé lundi les souvenirs des attentats du 13 novembre 2015, survenus le soir d'un match France-Allemagne au Stade de France, aux abords duquel une personne avait été tuée.
Au nom de l'équipe de France, Deschamps a pris la parole en conférence de presse, avant les questions des journalistes, pour exprimer solennellement la "sympathie, la compassion et le soutien du groupe France pour les victimes des attentats et leurs proches".
Des "moments d'angoisse, de tristesse, de larmes", que Deschamps n'oubliera "jamais". "Nous exprimons une forte pensée pour toutes les personnes qui ont été touchées de près ou de loin", a dit le sélectionneur français devant la presse, à la veille du match Allemagne-France à Cologne. "Je n'oublierai jamais ces moments d'angoisse, de tristesse, de larmes, je n'oublierai pas non plus cette formidable chaîne de solidarité qui a suivi cet événement, en France et au delà de nos frontières", a-t-il ajouté. Au début de l'entraînement en fin de journée, Didier Deschamps a réuni ses joueurs et le staff et tout le groupe, se tenant par les épaules en cercle, a observé une minute de silence.
L’@equipedefrance rend hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 en commençant l’entraînement par 1 minute de silence pic.twitter.com/HitjwQq5IO
— Equipe de France (@equipedefrance) 13 novembre 2017
Une soirée qui "revient toujours à la mémoire" pour le sélectionneur allemand. Cette soirée "revient toujours à la mémoire", a dit pour sa part Joachim Löw, dont les joueurs avaient passé une partie de la nuit dans le stade pendant que Paris était terrorisée par les attentats. "Les souvenirs sont marqués par l'angoisse que nous avons vécue dans ce stade", a dit le coach des Allemands, "c'était une expérience dramatique que nous ne voudrions pas revivre", a-t-il ajouté, assurant pourtant n'être pas inquiet pour la sécurité du match de mardi à Cologne (20h45), pour lequel aucune menace particulière n'a été évoquée par la police.
"Des souvenirs douloureux qu'on essaie d'oublier", pour Mandanda. Côté français, le gardien de but Steve Mandanda avait également eu dimanche des mots similaires: "Ce sont des souvenirs vraiment douloureux et on essaie de les oublier", a-t-il dit.