JO Paris 2024 : Anneaux, vasque, cheval métallique… Que vont devenir les symboles des jeux ?

Anneaux, vasque, cheval métallique… Que vont devenir les symboles des JO ? © EMMANUEL DUNAND / AFP
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Alexandre Bozio / Crédits :EMMANUEL DUNAND / AFP

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris maintenant officiellement clos, il est temps de trouver une seconde vie à l'ensemble des symboles qui auront marqué cette édition de Paris 2024. Que ce soit la vasque ou les anneaux olympiques, une volonté commune émerge : réutiliser ces attributs pour garder en tête la réussite qu'a été cette édition. 

Après un été bercé au rythme de l'olympisme, les Franciliens ont dit adieu aux JO de Paris  avec, déjà, une pointe de nostalgie. En l'espace de quelques mois, Paris était devenu un lieu de rencontres, de records et un vrai symbole de la réussite à la française. Mais hormis les résultats plus que mémorables de nos athlètes olympiques et paralympiques, les emblèmes de ces Jeux ont, eux aussi, marqué les esprits. Alors que l'ensemble des parties prenantes s'est positionné pour réutiliser ces attributs, que vont devenir ces symboles qui portent la signature de Paris 2024 ? 

Les anneaux et la tour Eiffel unis jusqu'en 2028 

C'était le souhait annoncé de la maire de Paris, Anne Hidalgo , c'est désormais acté. Les anneaux olympiques fixés sur la tour Eiffel resteront accrochés à la Dame de fer au moins jusqu'à l'ouverture des Jeux de Los Angeles durant l'été 2028, après un accord entre la municipalité et le CIO. L’instance internationale conduit néanmoins une étude de faisabilité pour remplacer les anneaux actuels qui n’ont pas été conçus pour résister aux conditions météorologiques hivernales. À noter que lors d'une conférence de presse, l'élue avait assuré que "si on ne peut toujours pas se passer de ces symboles majeurs qui nous rappelleront que les Jeux n’étaient pas juste une parenthèse, peut-être qu’après 2028 ils resteront. Peut-être pas, on verra". 

Installés sur l’Arc-de-Triomphe depuis le début des JO, les Agitos, virgules de couleur symbolisant le mouvement paralympique, ont eux surplombé la place Charles-de-Gaulle jusqu'au 8 septembre. Alors que Valérie Pécresse avait proposé de les installer au siège du conseil régional d’Île-de-France, ils ont finalement été démontés et exposés au niveau de la station de métro Champs-Élysées-Clemenceau. Eux aussi devraient y rester jusqu'au moins le début des jeux de Los Angeles. 

L'avenir de la vasque en suspens 

Elle a émerveillé les différentes cérémonies et fait déplacer les foules. La superbe vasque installée au jardin des Tuileries  ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Alors que la maire de Paris et Emmanuel Macron ont indiqué être favorables au maintien de la vasque, aucune décision officielle n'a pour le moment été prise. Le ballon géant a même commencé à être démonté et dégonflé ce lundi. Avant de revenir ?  

Le cheval en aluminium et les figures féminines visitent la France

Le cheval en aluminium, baptisé Zeus, était l'une des stars de la cérémonie d'ouverture. Sa traversée de la Seine avait été l'un des moments marquants de ce grand spectacle. L'œuvre a tout d'abord été exposée et visible gratuitement dans la cour intérieure de l'hôtel de ville de Paris jusqu'au 8 septembre et va désormais être installé dans le château de Versailles dans le cadre de l'exposition intitulé Cheval en majesté. Il devrait ensuite participer à une tournée en France en passant notamment par Nantes, où l'a conçu l'atelier Blam, a annoncé à l'AFP le groupe Sanofi qui en a hérité.

Enfin, les dix statues féminines de l’Histoire de France présentées lors de la cérémonie d'ouverture pourraient se retrouver dispersées aux quatre coins de la France. La Baule, Le Croisic, ou encore Saint-Nazaire se sont positionnées pour récupérer certaines d'entre elles. Une décision doit être rendue par le Comité olympique dans les prochaines semaines.