Une enquête officielle n'a trouvé aucune preuve de corruption de la part de dirigeants japonais jeudi, après l'examen d'un paiement de 2 millions de dollars réalisé pendant la campagne du Comité olympique japonais pour l'organisation des JO-2020 à Tokyo.
"En violation d'aucune loi" japonaise. En mai, deux juges d'instruction français avaient ouvert une enquête sur ce paiement destiné à une société, Black Tidings, détenue par Papa Massata Diack, le fils de l'ancien président déchu de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Lamine Diack. Peu après, le Comité olympique japonais avait désigné un panel de trois juristes chargés de faire la lumière sur ce versement suspect. "L'enquête conclut que (le versement) ne vient en violation d'aucune loi au Japon", assure le rapport du panel.
… Ni française. "De plus, l'équipe d'enquêteurs conclut que cela ne constitue pas non plus un crime selon le code pénal français, et même, qu'aucune violation du code d'éthique du Comité international olympique (CIO) n'a pu être trouvée", est-il ajouté. Le président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda avait affirmé en mai que le versement correspondait à des "rémunérations légitimes d'un consultant". Basée à Singapour, la société Black Tidings délivrait entre autres activités des services de conseil en marketing. Tokyo a été désigné en 2013 pour accueillir les JO-2020, au détriment de Madrid et Istanbul.