"Je n’ai pas fait une bonne année", reconnaît Eden Hazard, lundi, dans le quotidien L’Équipe, à quelques heures de l’entrée en lice de la Belgique dans l’Euro, face à l’Italie, à Lyon. Ce n’est pas exactement une révélation, mais on salue quand même l’effort d’auto-analyse. Avec quatre buts et trois passes décisives seulement en trente matches de Premier League, Hazard n’a été que l’ombre de celui qui avait été sacré meilleur joueur d’Angleterre en 2014-15. "Il faut être clair : mon année a été bidon, hormis le dernier mois. J’ai eu des petits problèmes, des blessures, une petite méforme." Lors de ce "dernier mois", l’ancien joueur du Losc a notamment marqué le but de l’égalisation de Chelsea face à Tottenham (2-2), but qui a offert le titre à Leicester (qui n’en aurait sans doute pas eu besoin, mais bon), puis marqué son premier but international de l’année, face à la Norvège, le 5 juin dernier, à Bruxelles (3-2).
"Je vais essayer d'être le patron". "J’espère continuer sur cette lancée. J’espère apporter ma fraîcheur", insiste encore Hazard. "Sur les six derniers mois, je n’ai pas beaucoup joué. Je ne suis pas loin d’être à 100%. Je vais tout donner pour être bon lors de cet Euro." Et le n°10 des Diables Rouges de parler ensuite de lui à la troisième personne. "La Belgique avec un bon Eden Hazard, c’est mieux que l’inverse. Je vais essayer d’être le patron. De prendre mes responsabilités, comme je l’ai toujours fait, avec de grands joueurs à mes côtés." N’allez pourtant pas penser qu’Eden Hazard est un "mec à frime, bourré d’aspirine", c’est aussi l’un des meilleurs joueurs de football au monde. Et on espère pour l’ancien Lillois que l’air de l’Hexagone va lui permettre de le rappeler à tout le monde.