Karim Benzema, écarté de l'équipe de France pour l'Euro 2016, "manquera certainement" aux Bleus mais d'autres attaquants sont là pour prendre le relais, a estimé mercredi Antoine Griezmann.
La Fédération française de football a tranché mercredi sur l'épineux cas Benzema en décidant que la star du Real Madrid ne participerait pas à l'Euro 2016 en France, après sa mise en examen dans la fameuse affaire du chantage à la sextape.
"Un très grand joueur". "C'est un très grand joueur, c'est vrai qu'il nous manquera certainement", a estimé mercredi Antoine Griezmann, auteur d'un doublé avec l'Atlético Madrid face au FC Barcelone en Ligue des champions (2-0). "Mais on a d'autres attaquants, on l'a vu dans les deux derniers matches amicaux où Giroud et 'Dédé' (Gignac) ont bien fait le travail. On a confiance en eux, on travaillera dur pour aller jusqu'au bout."
"A titre personnel, c'est beaucoup de tristesse". Griezmann s'est dit peiné de l'absence de l'attaquant du Real Madrid, dont il est proche. "J'ai appris ça dans le bus en venant au stade. A titre personnel, c'est beaucoup de tristesse parce que je m'entends bien avec lui sur le terrain et au dehors. C'est un ami pour moi. Mais professionnellement, il faut respecter les choix de chacun. On essaiera de faire de notre mieux et d'aller au bout à l'Euro", a-t-il fait valoir, tout en refusant l'étiquette de nouveau "leader d'attaque" des Bleus.
"Il y a une sanction et on ne peut rien dire". "Non, pas le leader des Bleus. Tant mieux si on attend plus de moi, je me sens bien là-dedans, au final c'est avant tout jouer au football et c'est ce que j'essaierai de faire", a souligné Griezmann. Il a au passage refusé de faire le parallèle avec sa propre suspension en équipe de France, liée à l'affaire de la sortie nocturne avec les Espoirs. "Moi j'avais fait une connerie (sic), j'ai assumé. Après il y a une sanction et on ne peut rien dire", a-t-il conclu.