"Au vu des circonstances dans lesquelles ces propos ont été tenus, ils ne constituent pas un délit et il n'y aura plus d'enquête à ce sujet". Cette déclaration, jeudi soir du porte-parole de la police de Manchester, en Angleterre, met fin à l'enquête après les propos homophobes de Tyson Fury, nouveau champion de WBA et WBO, rapportés dimanche dans l'hebdomadaire Mail on Sunday.
"Crime de haine". Le boxeur avait estimé que trois choses devaient être réunies "pour la fin du monde". "L'une d'entre elles, c'est la légalisation dans des pays de l'homosexualité, une autre c'est l'avortement et la dernière, c'est la pédophilie", avait déclaré Tyson Fury. Mardi, après une émission de la BBC sur les propos de Fury, un auditeur avait appelé la police, estimant que les propos du boxeur constituaient un "crime de haine".
Tyson Fury, fervent croyant, s'est défendu de toute homophobie ou de sexisme, expliquant seulement se référer à la Bible. Plus de 133.000 personnes ont signé une pétition demandant que son nom soit retiré de la liste pour l'élection de la Personnalité sportive de l'année de la BBC.