Le FC Sochaux et ses supporters peuvent enfin souffler. Le club doubien, au bord de la faillite et du dépôt de bilan, est officiellement tiré d'affaire et évoluera en National 1 la saison prochaine. Après l'avis favorable rendu par la DNCG ce jeudi, le comité exécutif de la FFF a confirmé le maintien du club, comme l'a confirmé Jean-Claude Plessis au micro d'Europe 1.
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— FC Sochaux-Montbéliard (@FCSM_officiel) August 17, 2023
95 ans d'histoire ne pouvaient pas s'arrêter de cette manière. Aujourd'hui un nouveau chapitre s'écrit pour le FCSM, avec comme mot d'ordre l'union sacrée !
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Le projet de reprise du président historique du FCSM entre 1999 et 2008 a visiblement convaincu les hautes sphères du football français. Avant l'audition décisive de ce jeudi devant la DNCG, l'homme de 79 ans, épaulé par de nombreux acteurs, n'imaginait pas une autre chose qu'une issue favorable. "Le dossier est complet et on a bien travaillé. Les pouvoirs publics ont répondu présent donc oui, je suis confiant", disait-il.
"J'ai vu des gens pleurer de joie"
Au micro de Wilfried Devillers dans Europe 1 Soir, il évoque un profond soulagement. "C'était mission impossible quand on a démarré. Avec Pierre Wantiez (son associé), on savait qu'il n'y avait que nous qui pouvions sauver ces gens", indique-t-il. Il y a deux semaines, l'annonce de l'arrêt du processus de rachat du club, initié par Romain Peugeot, arrière petit-fils du fondateur du FCSM, avait plongé les supporters dans la détresse. Mais ce jeudi, "j'ai vu des gens pleurer de joie", témoigne Jean-Claude Plessis qui refuse de pointer du doigt Romain Peugeot. "On a eu un peu plus de temps que lui, il avait été vraiment pris par le temps. Et on a bénéficié de ce qu'il avait fait pour repartir sur des bases plus saines", assure-t-il.
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L'ex-dirigeant salue également l'ensemble des investisseurs locaux qui ont permis l'échafaudage du dossier, validé ce jeudi par la DNCG. Et qui offrent désormais un budget de 15 millions d'euros au FCSM qui peut enfin se tourner vers l'avenir. "On est en train de monter une équipe qui, sans doute, ne jouera pas la montée dès la première année mais qui, surtout, ne doit pas descendre", insiste Jean-Claude Plessis. Une relégation en National 2, et la perte du statut professionnel qui en découle, conduirait à la fermeture du centre de formation. Ce que le dirigeant souhaite à tout prix éviter.
Un immense chantier
Tant sur le volet sportif qu'économique, c'est un immense chantier qui se dresse devant les dirigeants sochaliens. "Il y a aura sans doute un plan de restructuration. Mais c'est sûr que l'on ne pourra pas garder éternellement la masse salariale que nous avons. Parce que les actionnaires, c'est leur pognon et les collectivités ne vont pas continuer à payer tout le temps", argue-t-il. "Il y a des choses à revoir partout, même au niveau du centre de formation, il va falloir tout remettre d'aplomb", ajoute-t-il en évoquant un club "laissé à l'abandon depuis quelques temps".
Quant au rectangle vert, Jean-Claude Plessis a réaffirmé à plusieurs reprises la "confiance" qu'il porte à l'entraîneur et à la direction sportive. Et réitéré sa volonté de s'appuyer sur le centre de formation pour développer l'effectif. Sochaux disputera le premier match de sa saison 2023-2024 sur la pelouse du Red Star vendredi 25 août.