Afin de préparer au mieux le choc des quarts de finale de la Coupe du monde féminine, Europe 1 vous présente les cinq informations à retenir.
- La France n’a jamais battu l’Allemagne en compétition officielle
Pour le moment, le constat est sans appel. En trois rencontres officielles (Euro 2005 et 2009 et Coupe du monde 2011), la France a toujours perdu contre l'Allemagne. Elle a encaissé douze buts pour seulement trois marqués. Vendredi soir, la France relèvera le gant une troisième en dix ans. Quand on compare les palmarès des deux équipes, un monde semble les séparer. Jugez plutôt : l’Allemagne a remporté deux Coupes du Monde en 2003 et 2007 mais aussi huit Championnats d’Europe dont les six derniers en date. La France, elle, n’a encore rien gagné (deux 4e places à la Coupe du Monde 2011 et aux JO 2012).
- La France s’est imposée lors du dernier match
Voila de quoi se rassurer. Non, l’Allemagne n’est pas imbattable. Sur les trois dernières confrontations, la France reste ainsi sur deux nuls et un succès historique (0-2) à Offenbach. Alors oui, c'était en match amical et il manquait plusieurs joueuses importantes dans les deux équipes, mais la France devra s’inspirer de cette rencontre. Lors de ce succès, les Bleues avaient maîtrisé les débats et Elodie Thomis, intenable, s’était offert un très joli but sur une superbe action collective "made in France". Vendredi soir, l’Allemagne sera tentée de mettre en place un dispositif anti-Thomis ou encore de bloquer Amandine Henry, élue meilleure joueuse des deux dernières rencontres de l’Equipe de France dans cette Coupe du Monde, face au Mexique et à la Corée du Sud.
- Un duel Le Sommer-Henry contre Sasic-Mittag
Voici quatre joueuses qui peuvent faire basculer la rencontre. Eugénie le Sommer et Amandine Henry sont sans conteste les deux meilleures joueuses de l’Equipe de France. La première, à la pointe de l’attaque française, a converti la plupart de ses ballons en buts. Extrêmement habile balle au pied et déjà décisive dans cette Coupe du Monde (3 buts, meilleure buteuse tricolore avec Marie-Laure Délie), Le Sommer sera un des atouts principaux dans ce quart de finale. Amandine Henry est tout autant indispensable. Milieu de terrain polyvalente très à l’aise techniquement, elle fluidifie le jeu tricolore et se permet même de marquer des buts sublimes comme celui contre le Mexique. En face, le duo d'attaquantes allemandes Sasic-Mittag fait peur à tout le monde. Les deux joueuses ont déjà marqué cinq buts chacune dans la compétition, permettant à l’Allemagne d’être la meilleure attaque du tournoi avec 19 réalisations. Au sommet de sa carrière, Anja Mittag, 30 ans, rejoindra le PSG après la Coupe du Monde.
- La rivalité franco-allemande se poursuit en club
La plupart des joueuses de ce quart de finale se connaissent bien. En plus d’une rivalité internationale, la France et l’Allemagne se tirent la bourre sur le plan européen via leurs clubs. L’Olympique lyonnais et maintenant le PSG ont joué de multiples fois contre Postdam, Francfort ou encore Wolfsburg, les meilleures équipes allemandes. Autant dire que la quasi-totalité des joueuses ont déjà joué l’une contre l’autre en club. Et comme en plus, elles logent dans le même hôtel...
- La même affiche que chez les hommes l'an dernier
L’an dernier, lors de la Coupe du Monde masculine au Brésil, la France et l'Allemagne s'étaient déjà retrouvées au même stade des quarts de finale. La France avait cédé face au futur champion du monde sur un but de Mats Hummels. Et le vieil adage "Et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne" avait été alors respecté. C’est maintenant au tour des filles de briser cette spirale négative contre nos voisins allemands, dès 22h00, lors d'un choc à suivre sur Europe 1.