Du 6 juin au 5 juillet, honneur aux dames. Pendant un mois, la septième édition de la Coupe du Monde de football féminin aura lieu au Canada. Les meilleurs joueuses du monde s’affronteront outre-Atlantique pour succéder au Japon, vainqueur surprise de la dernière édition, en 2011. L’équipe de France, entraînée par Philippe Bergeroo, sera opposée à l’Angleterre, à la Colombie et au Mexique au premier tour. Les Bleues, qui espèrent remporter un premier titre dans la compétition, voudront faire mieux qu’il y a quatre ans, où elles avaient échoué en demi-finale. Europe 1 vous présente les informations essentielles à savoir sur la Coupe du Monde féminine.
La formule. Pour cette édition 2015, la formule du Mondial féminin a été repensée par la FIFA. Le nombre d’équipes engagées est ainsi passé de 16 à 24. Désormais, le premier tour s’articulera autour de 6 groupes de 4 équipes. A l’issue de cette phase de poule, les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleures troisièmes s’affronteront en huitièmes de finale, avant les quarts, les demis et la finale de la compétition.
Le calendrier des Bleues. La France, troisième nation au classement FIFA, nourrit de grandes ambitions pour ce Mondial. L’objectif : faire mieux qu’en 2011, lors de la dernière édition, où les Bleues avaient terminé quatrièmes après avoir échoué en demi-finale face aux États-Unis (1-3). Mais avant, les filles entraînées Philippe Bergeroo devront franchir le premier tour. Placées dans le groupe F, elles affronteront l’Angleterre, la Colombie et le Mexique pour espérer décrocher leur billet pour les 8e de finale.
Le calendrier de l'équipe de France (en heure française) :
France-Angleterre, le mardi 9 juin à 19h
France-Colombie, le samedi 13 juin à 19h
Mexique-France, le mercredi 17 juin à 22h
Les favoris. L’Allemagne et les Etats-Unis, respectivement quarts de finaliste et finalistes en 2011, figureront une nouvelle fois parmi les grandes favorites de l’épreuve. Il faut dire que les deux équipes, premières et deuxièmes du classement Fifa, sont historiquement des places fortes du foot féminin. La France, avec ses excellentes individualités, est aussi prétendante à la couronne finale. Le Japon, tenante du titre, et le Brésil sont aussi à surveiller. Enfin le Canada, pays hôte de ce Mondial, figure au rang d’outsider.
Les joueuses à suivre. Nadine Kessler, la milieu de terrain allemande de Wolfsburg, étrennera son talent et son Ballon d’Or 2014 sur les pelouses canadiennes. Sa compatriote Celia Sasic, attaquante de Francfort et vainqueur de la Ligue des champions féminines face au PSG, sera elle un poison pour les défenses adverses. Autres goleadors de renom : la Suédoise de Lyon, Lotta Schelin, et la superstar brésilienne, Marta. Signalons également la meilleure joueuse de D1 féminine cette année, l’attaquante de Lyon, Eugénie Le Sommer, et la meilleure buteuse de l’histoire de la sélection américaine, Abby Wambach.
Le palmarès. Comme chez les hommes, l’Allemagne est une grande nation du football féminin. Les Germaniques ont remporté deux des six Coupes du Monde (2003 et 2007), tout comme les Etats-Unis, autre superpuissance de la discipline (1991, 1999). Les deux nations détiennent le record de titres dans la reine des compétitions. La Norvège a également gagné un Mondial (1995), tandis que le Japon avait créé la sensation en l’emportant à la surprise générale il y a quatre ans, en 2011. Les Françaises, de leur côté, espèrent rejoindre leurs homologues masculins, sacrés champions du monde en 1998, pour avoir droit elles aussi à une étoile sur leur maillot.