La finale retour sous haute tension de la Copa Libertadores entre Boca Juniors et River Plate, prévue dimanche, a été reportée à une date ultérieure, a annoncé la Conmebol, donnant suite à la demande de Boca Juniors qui estimait qu'après l'attaque de leur autocar samedi, ses joueurs n'étaient pas en mesure de jouer le match.
"Les conditions (...) ne sont pas réunies pour le match final. C'est pourquoi la Conmebol a pris la décision de reporter la finale de la Libertadores et de convoquer les présidents des deux clubs à Asunción pour rechercher une nouvelle date", a déclaré le président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) Alejandro Dominguez. Dans un communiqué, la Conmebol précise que la décision a été prise par son président et le Conseil de la Conmebol "avec l'objectif de préserver l'équité sportive".
Le bus des joueurs de Boca attaqué. Samedi, deux heures avant le match, l'autocar qui transportait l'équipe de Boca Juniors, escorté par des motards de la police, a été la cible de jets de pierres et de gaz lacrymogènes, alors qu'il se trouvait à environ un kilomètre du stade Monumental. Plusieurs vitres ont volé en éclats et le gaz irritant a pénétré dans le véhicule. Le capitaine de Boca a été légèrement blessé à un bras et à l'oeil gauche. Le médecin de garde d'un hôpital a estimé qu'il ne pouvait pas disputer la rencontre. Deux autres joueurs ont également été affectés. Le reste de l'effectif a seulement été incommodé.
Nouveau report. Prévue à 17h locales (20h GMT) samedi, la rencontre avait été retardée à 18h, puis à 19h15, avant d'être reportée à dimanche 17h. Dimanche matin, Boca Juniors avait sollicité un nouveau report du match. Mardi, Alejandro Dominguez recevra au siège de la Conmebol à Asuncion les présidents de Boca, Daniel Angelici, et de River, Rodolfo D'Onofrio. Pour des raisons de sécurité, la finale retour ne devrait pas être disputée avant le sommet des chefs d'Etat du G20, programmé les vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre.