Baptême parfaitement réussi pour Benoît Paire ! Le 54e joueur mondial a facilement remporté son premier match de Coupe Davis, en trois sets et moins de deux heures face à Pablo Carreno Busta (7-5, 6-1, 6-0), vendredi en demi-finales au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq. Grâce à ce succès net, la France mène 1-0 face à l’Espagne, avant le deuxième simple entre Lucas Pouille et Roberto Bautista Agut vendredi après-midi.
Le premier set, tournant du match. Benoît Paire ne pouvait pas rêver meilleurs débuts en Coupe Davis. L’Avignonnais est pourtant mal parti, rapidement breaké par Carreno Busta (21e mondial) et mené 5-3 dans la première manche. Le Français, souvent moqué pour son mental jugé défaillant, a pourtant totalement retourné la situation. Paire a d'abord effacé trois balles de set, avant de débreaker d'un superbe retour en coup droit. La "machine" était alors lancée. Paire, dominé une grande partie de cette première manche, a enchaîné avec un deuxième break pour s'offrir le set en moins d'une heure (7-5). Tout simplement renversant.
#CoupeDavis Fin de set tonitruante pour Paire qui mène 1 set 0 ! pic.twitter.com/TpeO4tTdOn
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 14 septembre 2018
Carreno Busta diminué, Paire sur sa lancée. Poussé par les supporters du stade Pierre-Mauroy, Paire n'a plus desserré l'étreinte. Le Français, sur un nuage, a même aligné 9 jeux d'affilée (oui oui !) avant d'empocher, en à peine 32 minutes, le deuxième set (6-1). En face, Carreno Busta n'y arrivait plus, et, pire, il devait se faire "strapper" en raison de douleurs à la cuisse juste avant le début de la troisième manche. L'Espagnol, diminué, a alors abdiqué, laissant Paire poursuivre sur sa lancée. Un dernier ace, et le Français pouvait conclure sa démonstration (6-0 dans le troisième set).
Trois sets en moins de deux heures, le n°1 Espagnol diminué : Yannick Noah, qui a donné sa chance à Paire à la surprise générale, ne pouvait pas espérer plus belle première. Le pari du capitaine tricolore est, pour l'instant, réussi. A Lucas Pouille, désormais, de confirmer.