L'OM file en 8e de finale de la Coupe de France. 1:02
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Stéphane Burgatt avec AFP , modifié à
La série marseillaise s'allonge : l'équipe d'Igor Tudor a enchaîné vendredi au stade Vélodrome une huitième victoire d'affilée toutes compétitions confondues en battant Rennes 1-0 pour atteindre les 8e de finale de la Coupe de France. "Je suis optimiste. Beaucoup de mes joueurs sont en forme", avait prophétisé Tudor jeudi.

Le dernier triomphe de l'OM dans cette épreuve qui lui réussissait si bien à une époque remonte à 1989 et le temps se fait long. Mais les Marseillais ont le droit de rêver, car ils sont très solides et l'élimination en Ligue des Champions leur laisse l'énergie pour mener Ligue 1 et Coupe de France de front. En sortant Rennes vendredi, ils se sont d'ailleurs débarrassés d'un autre candidat à l'obtention de la Coupe.

"Si on peut poursuivre cette série jusqu'à la fin de la saison, ce sera avec grand plaisir. On sait que ce n'est pas simple. On se met aucune pression vis-à-vis de ça. On est toujours sûrs de nous. Il faut qu'on soit conscients de nos qualités. Ce qui fait notre force, c'est qu'on met beaucoup, beaucoup d'intensité dans les matches. On reste bien compact et c'est ce qui fait notre force. Forcément, c'est fatiguant. Maintenant, on a un match par semaine, on s'entraîne pour jouer de cette manière là. Et puis quand il y a la victoire, la fatigue, on ne la sent pas", a déclaré le milieu de terrain Valentin Rongier au micro d'Europe 1.

L'OM continue sa série d'invincibilité

Pour voir Rennais et Marseillais s'expliquer, le Vélodrome avait d'ailleurs fait le plein et cela dit la valeur de l'affiche, d'autant que ni l'horaire (21h10), ni la force du Mistral n'incitaient à mettre le nez dehors. Les quelque 57000 spectateurs ont été récompensés par un spectacle de bonne qualité entre deux équipes en confiance, l'OM restant sur sept victoires consécutives et Rennes sur un prestigieux succès face au Paris SG.

Mais la défense à cinq reconduite par Bruno Genesio n'a pas tout à fait donné la même impression de solidité que contre les Parisiens et c'est Marseille qui a été le plus dangereux au cours d'une première période où les hommes de Tudor ont encore paru physiquement très au point.

Le poteau de Malinovskyi

Sanchez sur une passe en retrait dangereuse de Majer (4e) puis de la tête (17e) ou Tavares à la conclusion d'un beau mouvement (18e) ont ainsi menacé Alemdar, le remplaçant de Mandanda, mais pas autant que Malinovskyi. Réputé pour la lourdeur de sa frappe, l'Ukrainien, de nouveau titularisé, a en effet donné un premier exemple avec un énorme coup franc frappé de près de 30 mètres et qui a fait tanguer le poteau gauche du gardien rennais (9e).

Après la pause, la partie a été plus équilibrée et c'est finalement dans un de ses temps faibles, le premier du match sans doute, que l'OM a marqué. Le but est venu d'une accélération monstrueuse de Veretout sur près de 50 mètres. Bien trop puissant pour Majer, qu'il a laissé très loin derrière lui, le vice-champion du monde a servi Guendouzi, dont la frappe, légèrement déviée, a trompé Alemdar (59e).

Ensuite, l'OM a géré puis franchement subi. Privé de Mandanda, Terrier et Kalimuendo, Rennes a courageusement tenté de revenir mais n'a pas été très dangereux jusqu'à une frappe au-dessus d'Assignon après une sortie moyenne de Pau Lopez et, surtout, un centre-tir de Santamaria sur la barre dans les dernières secondes.

Une victoire qui pourrait mener vers la finale

"Je suis optimiste. Beaucoup de mes joueurs sont en forme", avait prophétisé Tudor jeudi. Il avait vu juste, car pendant près d'une heure, l'OM a encore impressionné. Il faudra au moins ça la semaine prochaine encore contre Monaco en championnat, puis début février pour continuer à avancer en Coupe.

L'entraîneur marseillais Igor Tudor avait de son côté estimé avant le match que l'absence de titre en Coupe de France depuis 1993 à Marseille était "une motivation en plus". "On aimerait remporter un trophée pour le club et pour le peuple des supporters qui attend ça depuis longtemps", avait-il déclaré. C'est sans oublier cette statistique, depuis 1993, le vainqueur d'un OM-Rennes est toujours allé, à minima, en finale de la compétition.