Coupe du monde 2022 : le président du Paris FC dénonce «une hypocrisie des politiques»

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Jean-Baptiste Sarrazin , modifié à

Invité exceptionnel des "Décideurs du Sport", dans l'émission "Europe 1 Sport" (tous les soirs de 20 heures à 23 heures), Pierre Ferracci, président du Paris Football Club (Ligue 2) a livré son point de vue sur le Qatar, pays hôte de la Coupe du monde de football à venir (20 novembre au 18 décembre 2022).

La Coupe du monde au Qatar fait couler beaucoup d'encre. Droits de l'homme, conditions humaines ou encore liberté d'expression, les débats sont multiples et pour beaucoup le boycott de cet événement majeur est indispensable. Pour Pierre Ferracci, président du Paris Football Club , le boycott n'a pas lieu d'être, il est trop tard. 

"Pour ma part, je ne suis pas favorable au boycott. S'il fallait boycotter le Qatar, c'était en 2010", a déclaré l'homme d'affaires au micro de Jacques Vendroux dans Europe 1 Sport .

"On n'empêchera pas les manifestations"

Depuis plusieurs mois, les voix ne cessent de s'élever depuis l'Occident pour dénoncer les conditions de travail des ouvriers pour construire les stades. Pierre Ferracci évoque une conscience heurtée des "concitoyens". Mais pour lui, "c'est trop tard. Il y a beaucoup d'hypocrisie du côté des politiques" qui ont œuvré pour offrir ce Mondial au Qatar.

"On n'empêchera pas les manifestations et je trouve que ces manifestations, il faut les gérer tranquillement", a poursuivi le président du Paris FC qui espère tout de même que "que la Coupe du monde sera belle". Pour lui, les footballeurs n'ont pas à pâtir des ingérences politiciennes.

La fête du football "doit se dérouler"

Et pour Pierre Ferracci, la fête du football "doit se dérouler" et il faut "que ce soit une belle Coupe du monde", avant de rajouter : "Il ne faut simplement pas que ça empêche les footballeurs d'exercer leur travail et de représenter dignement leur équipe nationale". De toute manière, le président du PFC en est persuadé, même si les matches se tiendront et que le football sera au rendez-vous, "les problèmes posés par la façon dont le Qatar gère ressurgiront d'une manière ou d'une autre" pendant cette Coupe du monde.