"Oui c'est un avantage par rapport à une équipe au centre de Paris, surtout avec la météo", a reconnu mardi Philippe Joly, l'entraîneur-adjoint des Bleues, qui ont obtenu auprès de la Fifa le droit de s'installer à Clairefontaine avant le quart de finale de la coupe du monde de football féminine contre les Etats-Unis vendredi.
"C'est notre maison"
"Aujourd'hui, on a Clairefontaine sur cinq jours pour préparer ce match-là. (...) C'est un avantage, car on est chez nous, c'est notre maison. On a nos repères, on a tous les outils pour pouvoir récupérer", a-t-il ajouté au sujet de la maison-mère du football français, installée dans les Yvelines. "Après, c'était tellement compliqué depuis quelques mois, qu'on prend Clairefontaine bien volontiers (...). Depuis le mois de janvier, je peux vous dire qu'il y a eu des séquences pas faciles à gérer. On a attendu très longtemps avant de savoir si on avait un camp de base ou pas", a également rappelé Philippe Joly en conférence de presse.
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La gardienne Sarah Bouhaddi en a parlé plus brièvement : "l'avantage, c'est qu'on est chez nous comme vous l'avez dit, on a les installations sur place. On va pouvoir travailler tranquillement sans journaliste, sans supporter, être concentrées sur nous-mêmes, dans notre bulle". Les Américaines doivent quant à elles s'installer en région parisienne, dans un hôtel de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), avec un terrain d'entraînement à Croissy (Yvelines).