La Nouvelle-Zélande va accueillir la Coupe du monde féminine de rugby du samedi 08 octobre au 12 novembre. Le match d’ouverture verra s’affronter l’Afrique du Sud et la France à l’Eden Park d’Auckland. Les Bleues, contrairement à leurs homologues masculins, ne sont pas habituées à jouer dans l’hémisphère sud.
Plus d’un mois et demi de compétition pour celles qui iront en finale
Tout sourire, la deuxième ligne Céline Ferer, montre, dans une vidéo de la FFR, ses bagages préparés pour la longue aventure néozélandaise qui les attend, elle et ses coéquipières. "On une grosse valise comme ça et une petite. Pour 2 mois, il ne faut rien oublier. Et l’essentiel, la trousse de toilette !", s’amuse-t-elle. La plupart des 32 joueuses retenues pour disputer la compétition en Nouvelle-Zélande n’ont jamais eu l’occasion d’aller sur place. Car dans ce rugby féminin encore en construction et à la recherche d’argent, il n’y a pas pour l’instant de tournée d’automne dans l’hémisphère sud comme chez ces messieurs.
Kia Ora ! #XVdeFrance#RWC2021pic.twitter.com/emHJUpgF35
— France Rugby (@FranceRugby) September 24, 2022
"Les deux premiers jours ont été un peu durs"
Arrivées à Auckland, les Bleues sont encore sous le coup du décalage horaire, explique par visioconférence la capitaine Gaëlle Hermet : "C’était un gros trajet avec plus de 20 heures de voyage. Il a fallu un petit temps d’adaptation. Les organismes vont bien. Les deux premiers jours ont été un peu durs par rapport au décalage horaire. Là, ça y est, on a réattaqué plein pot".
Dans l’hémisphère sud, où le printemps débute à peine, de la pluie et 15 degrés sont prévus ces prochains jours à Auckland. Les Françaises ont commencé à découvrir cette culture du rugby néo-zélandaise, où les filles, les Black Ferns (traduction, les Fougères Noires) sont encore plus fortes que les All Blacks. Elles ont remporté 5 des 8 premières éditions de la Coupe du monde.