Coupe du monde féminine : cinq choses à savoir sur France-Corée du Sud

  • Copié
Idèr Nabili , modifié à

La Coupe du monde féminine débute ce vendredi soir, à Paris, avec la rencontre entre la France et la Corée du Sud. Europe 1 vous a listé les cinq choses à savoir avant cette rencontre

Le coup d'envoi de la Coupe du monde féminine sera donné ce vendredi soir, au Parc des Princes, avec la rencontre entre la France et la Corée du Sud. Pour l'occasion, Europe 1 vous liste les cinq choses à savoir avant le premier match de la compétition.

Elles sont joueuses, arbitres, coachs, agents, supportrices : découvrez "Les Attaquantes", le podcast qui raconte les femmes dans le foot, une série originale en 7 épisodes sur Apple PodcastsGoogle PodcastsSoundCloudDailymotionYouTube, et toutes vos plateformes habituelles d’écoute. Et si vous appréciez, abonnez-vous, commentez et ajoutez des étoiles !

Les Bleues démarrent leur quête d'une première médaille mondiale

Pour les Bleues, cette Coupe du monde à la maison doit être l'occasion de glaner la première médaille mondiale de leur histoire, avec l'espoir de décrocher, pourquoi pas, le titre suprême, le 7 juillet prochain, à Lyon. Depuis l'arrivée de la sélectionneuse Corinne Diacre, les Bleues enchaînent les bons résultats. Sur les 23 rencontres dirigées par l'ancienne entraîneuse de Clermont, toutes amicales, 17 se sont terminées par une victoire, pour seulement trois défaites et autant de matches nuls. Une belle dynamique, qu'il va falloir enfin poursuivre en compétition internationale. Les Bleues n'ont pour l'heure jamais fait mieux qu'une quatrième place, obtenue à la Coupe du monde 2011 et aux Jeux olympiques 2012...

Le pays hôte réussit (presque) toujours son entrée

Lors de toutes les éditions de la Coupe du monde féminine, ou presque, le pays qui accueille le tournoi a remporté son premier match. Seule exception, en 1995, où la Suède, pays hôte, s'était inclinée face au Brésil pour son entrée en lice (1-0). Lors du dernier Mondial, en 2015, le Canada avait remporté le match d'ouverture, face à la Chine (1-0).

La France réussit d'ailleurs plutôt bien ses entrées dans les Coupes du monde. En trois participations, les Bleues se sont imposées à deux reprises lors de leur premier match. En 2011, elles avaient battu le Nigéria (1-0), qu'elles retrouveront le 17 juin à Rennes, et s'étaient imposées face à l'Angleterre (1-0), en 2015. Il faut remonter à 2003 pour retrouver trace d'une défaite française lors de son entrée en lice. C'était alors face à la Norvège (2-0).

Contre la Corée du Sud, la France réussit bien

Ce n'est pas la première fois que les Françaises vont affronter les Sud-Coréennes en Coupe du monde. En 2003, déjà en phase de groupes, les Bleues, alors emmenées par une capitaine nommée Corinne Diacre, l'avaient emporté 1-0. Plus récemment, les deux équipes se sont affrontées en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2015. Une nouvelle fois, l'équipe de France l'avait emporté (3-0). Mais seules quatre titulaires de l'époque sont encore présentes en 2019. Il s'agit de Sarah Bouhaddi, Wendie Renard, Amandine Henry et Eugénie Le Sommer.

La Corée du Sud, l'adversaire idéal ?

Il faut vraiment être un très grand fan du football féminin pour connaître dans le détail l'équipe de Corée du Sud. Hormis la meneuse de jeu de Chelsea Ji So-Yun, surnommée "Ji Messi", en référence au quintuple Ballon d'Or, et qui avait inscrit un but contre l'OL en Ligue des Champions en avril dernier, il n'y a pas vraiment de stars. Les Sud-Coréennes pointent à la quatorzième place au classement Fifa, mais connaissent une année 2019 compliquée, et n'ont remporté qu'un seul de leur six matches amicaux cette année (pour quatre défaites). Cette nouvelle édition de la Coupe du monde est leur troisième participation à un Mondial. Leur meilleur parcours remonte à 2015, et ce huitième de finale perdu face à la France (3-0).

Le Parc des Princes sera plein

Pour cette rencontre, les Bleues vont faire le plein. Près de 48.000 personnes viendront garnir le Parc des Princes ce vendredi. Si certaines joueuses, comme Grace Geyoro, Ève Périsset, Wendie Renard, Amandine Henry ou encore Eugénie Le Sommer ont déjà foulé la pelouse du PSG, on était très loin du stade à guichets fermés, comme ce vendredi soir. Il s'agira d'une atmosphère particulière pour des joueuses plutôt habituées à jouer devant quelques centaines de personnes seulement, en D1 féminine. Les joueuses lyonnaises ont elles déjà connu des stades bien remplis, puisqu'elles ont évolué à plusieurs reprises devant plus de 20.000 personnes, notamment en Ligue des Champions. Mais, cette fois, c'est encore plus…