C'est l'une des grandes différences avec la Coupe du monde chez les hommes : les équipes ne s'installent pas dans un camp de base pour toute la durée du tournoi, mais voyagent sans cesse, afin d'être au plus proche du stade de leur prochaine rencontre. Hôte de ce mondial, la France ne fait pas exception. Découvrez le long périple des Bleues durant ce mois de juin.
Un stage à Perros-Guirec
L'équipe de France féminine a débuté sa préparation le mercredi 8 mai, dans les Côtes d'Armor, à Perros-Guirec. Six jours d'entraînements intensifs, au beau milieu d'un public conquis, venu découvrir et encourager les Bleues. L'équipe de France a ensuite quitté la Bretagne, chère au président de la fédération Noël Le Graët, pour retrouver ses habitudes à Clairefontaine. C'est de leur résidence principale que les Bleues ont préparé leurs deux matchs amicaux, d'abord contre la Thaïlande, le 25 mai (3-0), puis face à la Chine, ce vendredi à Créteil. Elles se sont même offerts quelques jours auprès de leurs homologues masculins, également rassemblés depuis mercredi à Clairefontaine, qu'elles rêvent d'imiter en soulevant elles aussi le titre mondial.
Avant le match d'ouverture, une dérogation pour rester à Clairefontaine
Le dernier match amical symbolise la fin de la préparation, et le début de la Coupe du monde. L'équipe de France donnera le coup d'envoi de sa compétition le vendredi 7 juin, contre la Corée du Sud, au Parc des Princes, pour le match d'ouverture. Alors que la règle oblige toutes les équipes à séjourner dans des hôtels proches du stade, pour le premier match, les Bleues ont obtenu l'autorisation de rester à Clairefontaine jusqu'au mercredi 5 juin. Elles partiront ensuite à Croissy, dans les Yvelines, pour se rapprocher du Parc des Princes. Elles passeront d'ailleurs au stade, la veille de la rencontre, pour la reconnaissance d'un terrain que peu d'entre elles connaissent, mais ne s'y entraîneront pas.
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Le transfert vers Nice
C'est ensuite que le long voyage va commencer. Le samedi 8 juin, lendemain de leur première rencontre, les Bleues s'envoleront pour Nice, ou plus exactement Mandelieu-la-Napoule, à la mi-journée. Les Bleues s'y entraîneront dès le lendemain, devant leur public, au stade Éric Estival de Mandelieu. Elles affronteront ensuite la Norvège, le mercredi 12 juin à 21 heures, à l'Allianz Riviera de Nice, pour leur deuxième match de groupe.
Départ vers la Bretagne
Après leur deuxième rencontre, les filles de l'équipe de France continueront leur périple. Comme lors de leur préparation, elles retrouveront la Bretagne. Corinne Diacre et ses joueuses s'envoleront pour Rennes le jeudi 13 juin, en début d'après-midi, puis poseront leurs valises à Cesson-Sévinié, dans l'Est rennais. Elles s'y entraîneront le lendemain matin devant leur public au stade de Dézerseul, avant d'affronter le Nigéria au Roazhon Park, le lundi 17 juin au soir, pour leur dernier match de groupe.
Et après...
Tout le monde souhaite que l'aventure continue forcément encore un peu. Si les Bleues terminent premières de leur groupe, elles se déplaceraient un peu plus au Nord, du côté du Havre, pour leur huitième de finale. Elles pourraient ensuite retrouver Clairefontaine et le Parc des Princes pour un éventuel quart de finale. Si l'équipe de France termine deuxième ou troisième de son groupe, elle s'envolerait alors vers le Sud de la France, pour des retrouvailles avec Nice, ou la découverte de Montpellier. Quoi qu'il en soit, si l'équipe de France veut triompher durant ce mondial, elle devra forcément passer par Lyon, où se dérouleront les demi-finales et la finale. Bon voyage les Bleues !