Après une victoire inaugurale poussive mais ô combien importante face à l’Angleterre (1-0), les Bleues défient samedi la Colombie, toujours au Moncton Stadium. Un succès et la France filerait directement vers les huitièmes de finale du Mondial.
Colombie, qui es-tu ? Et l’adversaire du soir est une vieille connaissance. La France avait difficilement battu Las Cafeteras lors des derniers Jeux Olympiques de Londres, en 2012 (1-0). Depuis, beaucoup de choses ont changé chez les Bleues : un nouveau sélectionneur - Philippe Bergeroo a succédé à Bruno Bini -, un nouveau statut – la France est désormais 3e au classement Fifa – et un des arguments offensifs bien supérieurs.
"Je dois avouer que je ne les connais pas trop", admet la milieu de terrain Amandine Henry, interrogée par Europe 1. "On n’a pas trop l’habitude de jouer contre ces équipes-là, mais j’ai vu leur match contre le Mexique (match nul 1-1, ndlr). C’est une équipe qui a la gnaque, qui ne lâche rien." El Tri qui, au passage, a inscrit face aux Mexicaines son premier but en Coupe du monde.
>> Le match nul entre le Mexique et la Colombie:
Du côté de la capitaine Wendie Renard, la méfiance est de mise : "attention à cette équipe, elle progresse, elle est capable de nous embêter. Techniquement elles sont très à l’aise". Et le sélectionneur national Philippe Bergeroo d’ajouter : "c'est une équipe à deux visages. Elles ont été cherchées le Mexique toute la partie, mais en finale de la Copa America contre le Brésil, elles ne sont jamais sorties. Quel visage montreront-elles samedi ? Je ne sais pas."
Les 8e et la première place en ligne de mire. Reste que les Bleues partent favorites face à la Colombie et qu’une victoire leur permettrait de valider leur billet pour les huitièmes de finale et de quasiment s’assurer la première place du groupe F. Pour l’heure, parmi les grandes nations du football féminin, seules les Japonaises ont remporté leurs deux premières rencontres. "Si on pose notre jeu, je pense qu’on est supérieures à elles, mais il va falloir être sérieuses", conclut Amandine Henry.